Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:04

Je me mets à genoux, ma tête à la hauteur du pubis de Laure. Je peux sentir le parfum envoutant de son intimité. Je lui écarte plus largement les jambes et j'approche ma bouche. Depuis que j'ai une vie sexuelle active, j'ai toujours adoré passer ma langue sur le sexe de mes partenaires. Pour moi, le cunni est un indispensable moment de partage. Et à cet instant, je meurs d'envie de connaître le goût de ma Laure.

 

- Ooh Mathieu, non ! Je dois reprendre des forces, ça m'a épuisé.

 

Mais je ne tiens pas compte de ce qu'elle dit. Non pas parce que je me moque de sa demande, mais parce que, visiblement, ma "presque soeur" a besoin de découvrir l'étendue de ses capacités au plaisir. Dans un premier temps, je passe ma langue sur ses lèvres intimes pour me délecter de son fluide du désir. Puis avec deux doigts, je m'offre un accès vers son clitoris. Au contact de la pointe de ma langue sur son bouton proéminent, Laure laisse échapper un "haaan" dés plus sonores. Au fur et à mesure des différentes caresses, des mordillements et des succions sur son clito, elle se tord de plaisir sur le canapé. Elle plaque sa chatte contre ma bouche. Plus question pour elle de reprendre des forces.

Laure est elle très sensible au plaisir, ou bien est ce l'accumulation d'années d'attente ? En tout cas, elle jouit une seconde fois lorsque j'accélère le rythme de ma langue et la pression de ma bouche.

 

- Je... vais... encore... halète-t-elle, en soulevant son bassin.

 

Son corps se raidit et frémit lorsqu'un orgasme ravageur la traverse.

 

Quand la tension se relâche, je viens déposer ma bouche, maculée de mouille, sur la sienne. Nous partageons un long baiser parfumé à la cyprine. À la fin de ce bisou, Laure me confie qu'elle n'avait jamais imaginé que cela puisse être aussi intense.

 

- Et c'est pas fin i! lui dis-je en souriant.

 

Je me relève et me débarrasse de mon pantalon et de mon boxer. Mon sexe est fièrement tendu, prêt à passer enfin à l'action. Mon amie de toujours regarde intensément mon engin. Et après un instant de réflexion, elle se lève et vient trouver refuge entre mes bras, un peu nerveuse.

 

- Je... ne suis pas certaine... d'être prête à aller jusque là.

- Ah... Écoute, ce n'est pas grave mon coeur. J'attendrai. On a tout notre temps.

 

Laure retrouve le sourire.

 

- Tu es sur ?

- Bah oui ! Je ne vais pas te forcer à faire ça si tu me dis que tu n'es pas prête. Un mec doit respecter sa petite amie. Surtout pour ce genre de chose.

 

Ma petite amie ? Ai-je vraiment dit ça ? Cela m'est venu tellement facilement. Sans y réfléchir. À en juger par l'air surpris de Laure, elle ne s'attendait vraisemblablement pas à ce genre de déclaration. Mais, reprenant de l'assurance, elle m'adresse un beau sourire tout en clignant de l'oeil.

 

- Toutefois, je ne vais quand même pas te laisser dans cet état...

 

Joignant le geste à la parole, ses doigts se posent sur mon sexe dressé et l'entourent avec douceur. Lentement, elle embrasse mon cou, mon torse et mon ventre. À genoux devant moi, Laure porte sans attendre mon gland à sa bouche. Un peu hésitante, elle entreprend de me pomper. Ce qu'elle ne possède pas en savoir faire et en expérience, elle le compense par son enthousiasme. Sa langue, ses lèvres et ses mains me procurent un plaisir d'une grande sensualité.

Si on m'avait dit, il y a encore quelques jours, que ma Laure, à moitié nue, pratiquerait sur moi la plus délicieuse fellation qui soit, jamais je ne l'aurais cru. Et pourtant, à cet instant même, mon sexe entre et sort de la bouche de mon amie la plus proche.

 

Lorsque par instant Laure fait sortir ma queue de cet antre chaud et humide, elle ne peut s'empêcher de sourire. Non seulement elle me fait du bien, mais en plus elle s'éclate ! Que demander de plus ?

 

Quand je sens mon plaisir s'intensifier et mon orgasme proche, je me retire de sa bouche. Avec énergie, je me masturbe devant ma "presque soeur". Un premier jet de sperme jaillit et termine sa course sur ses seins. Le plaisir est grand, et se propage dans tout mon corps. Quel pied ! Quel bonheur !

Laure prend elle même l'initiative de replacer mon sexe dans sa bouche afin d'y recueillir les dernières gouttes de ma semence.

 

Le corps repu, le coeur léger et l'âme joyeuse, nous cessons là nos tendres ébats. Laure me demande la permission de prendre une douche.

À son retour, elle revient directement entre mes bras.

 

- Que nous arrive-t-il Matt ?

- Ce que tout le monde avait vu avant nous et nous prédisait: nous allons finir ensemble...

- Quelle jolie fin alors...

 

Nous ne pouvons nous retenir de rire. Comme deux gamins qui viennent de réussir un mauvais coup sans se faire prendre. Collés l'un à l'autre durant de longues minutes, nous nous embrassons sans jamais nous en lasser.

Pourtant ma chérie finit par stopper ce doux moment.

 

- Il faut que je parte. Je dois aller en ville cet après midi - m'explique-t-elle.

- Tu reviens ce soir ?

- J'aimerai vraiment, mais je fais du babysitting ce soir.

- Alors demain soir ? Mes parents partent trois jours à Paris pour un congrès.

- Si tu veux. Passe me prendre à la maison demain soir, car c'est un peu compliqué avec ma mère en ce moment. Mais si c'est toi qui vient me chercher, elle ne s'y opposera pas.

 

 

Le lendemain, à l'heure convenue, je me présente chez les parents de Laure.

 

- Ah Mathieu ! Entre donc.

 

L'accueil du père de ma petite amie est dès plus chaleureux. Il faut dire qu'il a toujours rêvé d'avoir un fils. Mais puisque "Mère-Nature" lui a refusé ce cadeau, il compense un peu ce manque avec moi. C'est de lui d'ailleurs que me vient mon amour du rugby.

Je salue également Anne, la mère de Laure. Et aussi mon amie, qui joue l'étonnement de me voir avec talent. Pour le moment nous nous sommes mis d'accord pour garder notre idylle secrète.

Deux ou trois phrases pour parler du beau temps, puis je demande enfin aux parents de ma chérie si celle ci peut venir dormir à la maison. Sans surprise, ils acceptent. Laure part donc préparer ses affaires pour la nuit.

Anne en profite pour m'interroger.

 

- Tu connais Laure depuis toujours, tu es son meilleur ami. Ne trouves tu pas que notre fille a changé ces derniers jours ?

- Non, pas particulièrement.

- Ah... Mais pourtant... Je lui trouve un air bizarre. Elle est toujours dans la lune, perdue dans ses pensées. Je l'ai même surprise plusieurs fois en train de sourire toute seule dans son coin. Elle ne lit quasiment plus...

- Ne t'inquiète donc pas ma chérie, lui rétorque son mari. Elle est simplement heureuse d'avoir eu son bac. Laisse la donc décompresser.

- Non non non ! Je connais ma fille. Je parierai qu'il y a un garçon là dessous. Heureusement je lui ai fait prendre la pilule !..

 

Mais déjà Laure réapparaît. Nous saluons ses parents et nous regagnons mon domicile. Durant les quelques encablures qui séparent nos deux maisons, je l'informe des doutes de sa mère.

 

- Si nous ne rendons pas notre relation officielle rapidement, elle va surement m'emmener voir un prêtre pour me faire exorciser.

 

Le début de la soirée se déroule de la façon la plus romantique qui soit : longue séance de bisous, allongés sur le canapé, diner en tête à tête sur la terrasse (préparé par mes soins). Tout le temps les yeux de Laure ne cessent de briller. Je la connais suffisamment pour savoir qu'elle est heureuse. Tout comme je le suis.

 

- J'ai l'impression de rêver... me confie-t-elle en venant se blottir entre mes bras.

 

Puis rapprochant sa bouche de mon oreille, elle me murmure:

 

- Je veux que tu fasses de moi une femme, ce soir !

- Mais... mais hier tu m'as dit que tu n'étais pas encore prête.

- J'avais peur. Je te connais depuis si longtemps. Tu as couché avec tellement de filles dont tu n'étais pas amoureux. Je voulais être sûre que je ne serai pas une parmi les autres.

- Tu n'as jamais été "parmi les autres". Tu as toujours été au dessus. À des années lumières au dessus. J'ai été tellement aveugle depuis toujours. J'ai l'impression de n'ouvrir les yeux que maintenant !Quel temps perdu...

- Non Mathieu ! Nous avons avancé à notre rythme, et nous avons enfin trouvé la bonne route pour nous deux.

 

Je me sens ému comme jamais. Nous cessons de parler pour nous embrasser. Je suis heureux. Vraiment heureux.

Prenant ma petite amie par la main, je la conduis dans ma chambre. L'espace d'un instant, je retrouve la fille timide que j'ai toujours connu. Mais je comprend les raisons de son manque d'assurance. C'est donc à moi de la rassurer par ma douceur.

Laissant mes yeux se perdre dans les siens, je passe un bras autour de sa taille.

 

- Je pourrai me perdre dans ton regard ! lui dis-je.

- J'aimerai plutôt que tu restes avec moi au lieu de te perdre.

 

Je m'assieds sur le lit, et installe Laure sur mes genoux. Nos langues se rejoignent immédiatement pour danser l'une contre l'autre. Tendres moments magiques d'un amour naissant.

Je sens les mains de ma chérie se balader sur mon dos et venir chercher un passage pour s'insinuer sous ma chemise. Je l'étreins davantage contre moi. Je perçois la chaleur incandescente de son corps. Petit à petit, il me semble que sa réserve s'estompe. Elle ose même déboutonner ma chemise. J'en profite pour faire glisser les bretelles de sa robe d'été.

D'une main, je lui écarte les cheveux, qu'elle porte détachés, pour l'embrasser dans le cou, tandis que l'autre main fait glisser la fermeture éclair de sa robe. La gravité aidant, celle ci tombe d'elle même jusqu'à la taille.

Laure ne porte pas de soutien-gorge ce soir. Ses seins voluptueux sont donc directement accessibles. Tout en lui mordillant et lui baisant la base du cou, je presse délicatement un sein de la paume de ma main.

À son tour, elle continue de me dévêtir. Ma chemise est ôtée et bientôt ma ceinture est débouclée. Ma petite amie se lève un instant. Sa robe, cette fois, tombe à ses pieds. La voilà uniquement vêtue d'une ravissante culotte en soie et dentelle blanche. Laure m'invite à me lever également. Mon pantalon suit le même chemin que sa robe. Sans attendre, celle que je considérais comme ma soeur il y a peu, s'agenouille devant moi et fait descendre également mon boxer.

Je la regarde avec une fascination silencieuse. Sa bouche s'étire pour former un sourire gourmand. Sans chercher à attendre plus longtemps, elle enveloppe mon sexe de ses lèvres douces. Puis elle ferme les yeux tout en faisant glisser lentement ses lippes, couleur cerise, sur toute la longueur. Massant mon engin avec sa langue. Venant presser légèrement mes testicules de ses doigts fins. La voir me sucer ainsi ne fait qu'accroître mon plaisir.

Elle me garde quelques minutes dans sa bouche, puis se redresse pour m'embrasser. J'en profite pour placer une main entre ses jambes.

 

- Haaan... geint-elle, quand, d'un doigt, j'effleure son clitoris par dessus sa petite culotte déjà trempée.

 

Je la bascule délicatement sur le lit. Nos embrassades ne cessent guère. Mutuellement, nous parcourons nos corps. Enlacés si intiment, je sens ses mamelons durs appuyer contre mon torse.

Comme quelques jours auparavant dans la piscine, je viens faire une légère pression contre son sexe avec le haut de ma cuisse. D'elle même, Laure se dandine pour faire frotter sa vulve. Même nos baisers ne parviennent plus à étouffer ses premiers râles de plaisir. Elle décide de m'associer encore plus à son plaisir en emprisonnant mon sexe dressé dans sa main. Le contact de sa douce main sur ma queue accroît mon envie d'elle.

 

Il est temps pour moi de prendre le contrôle des événements. Mes lèvres délaissent ses baisers enivrants pour tracer leur chemin sur ce corps tant désiré, pour s'attarder sur ses tétons durcis. Je les pince délicatement entre mes dents. Je le suce avec envie. Connaissant à présent sa grande sensibilité sur cette partie de son anatomie, je m'y attarde bien volontiers, pendant quelques instants. Résistant même aux pressions qu'exercent ses mains sur mes épaules pour que je descende plus bas.

Bien évidemment je sais ce qu'elle désire. Mais je veux prendre mon temps. Et quand je décide de me rapprocher de sa vulve, je le fais de ma propre initiative. Elle écarte plus largement les jambes quand, après lui avoir retiré sa culotte, ma bouche se pose sur son pubis. Toutefois je veux faire accroître son désir sans en venir directement au vif du sujet. Ainsi, après son pubis, se sont ses cuisses qui sont l'objet de mes baisers. Tout en prenant soin de ne pas entrer en contact avec son sexe.

 

- S'il te plait ! Je n'en peux plus... j'ai besoin de sentir ta langue !me supplie-t-elle.

 

Elle gémit lorsque ma bouche s'approche de sa chatte. Je souffle doucement sur ses petites lèvres. Son clitoris, parfaitement visible, est tout brillant d'humidité. C'est lui qui reçoit mon premier baiser.

 

- Hmm... gémit-elle en soulevant son bas-ventre.

 

Mais je persiste à ne lui adresser que de légers bisous à divers endroits de son sexe. Comme s'il ne s'agissait que de caresses aussi délicates qu'un battement d'aile de papillon. Je sais que ma Laure endure une douce torture mais je veux la conduire au maximum de son envie. Je m'aventure jusqu'à son anneau rose, dissimulé entre ses fesses, avant de regagner son sexe.

Tout le corps de mon amoureuse semble ultrasensible. Je crois que je l'ai faite patienter assez longtemps. Elle est en droit de recevoir ce qu'elle attend.

Je lui léche alors la fente de bas en haut, collectant sa mouille délicieusement parfumée et plaquant ma langue aussi profondément que possible. Presque aussitôt, elle appuie son Mont-de-Vénus contre ma bouche. Sa respiration est saccadée. Je sais que l'orgasme est tout proche. Je concentre mon jeu de langue sur son clitoris hyper-réceptif. Une poignée de secondes suffisent avant qu'elle jouisse bruyamment.

Je ne cesse de la lécher. Avec avidité et gourmandise, je me régale de cette cyprine qui ne semble pas vouloir arrêter de ruisseler.

 

Dès que je sens que les effets de son premier orgasme se sont estompés, je reprend son clitoris entre mes lèvres. Laure est surprise par la montée d'une nouvelle vague de plaisir intense.

 

- Oh non !!!! Laisse moi me reposer une minute, mon coeur... m'implore-t-elle, tout en essayant de reprendre son souffle.

 

Je lui adresse un sourire mi-charmeur mi-diabolique. Je sais que son petit bouton est au paroxysme de sa sensibilité. Chaque effleurement de ma langue la fait encore réagir. Je profite de la situation pour faire pénétrer deux doigts dans son vagin serré et vierge. Je les fais coulisser tout en m'accordant avec les caresses de ma langue. Laure est de nouveau aux portes de la jouissance.

Je me redresse et avance mon bassin entre ses jambes.

 

- Tu es prête ?

 

Elle hoche la tête pour me comprendre que oui. Son visage est rouge. Une fine pellicule de sueur recouvre son front. Son regard magnifique, lui, me touche droit au coeur car, à cet instant, ce n'est pas de la convoitise ou du désir que je vois. Non ! C'est de l'amour. L'Amour le plus pur et le plus sincère.

 

- Je t'aime !

 

Je ne peux me retenir de lui dire... Puis sans rien dire de plus, et sans quitter ses yeux du regard, je saisis mon sexe d'une main et lui caresse la fente avec mon gland. Laure se mord la lèvre et se cambre. Il est évident qu'elle n'en peut plus d'attendre.

Je pousse  alors l'extrémité de mon engin dans son vagin. Ma chérie halète et son corps se raidit. Avec un de mes pouces, je titille son clitoris afin d'accompagner l'entrée de ma queue. Celle-ci s'insinue entre les parois chaudes et moites. La respiration de Laure est lourde, ses yeux se sont fermés, comme pour se concentrer sur ses sensations. Je devine son hymen au bout de mon sexe. Je penche mon visage pour m'approcher du sien et lui demande, dans un murmure, de me regarder.

Quand ses yeux s'ouvrent et que son regard plein d'amour croise le mien, je pousse mon sexe en avant pour rompre le voile de sa virginité.

Elle me regarde la bouche grande ouverte. Je m'attends à l'entendre pousser un petit cri de douleur quand son hymen cède. Mais elle garde pour elle cette souffrance passagère.

Mon sexe la pénètre entièrement. Je patiente un instant pour que la douleur s'estompe.

 

- Tu vas bien mon amour ?

 

Une larme coule sur sa joue. Je l'essuie de mes lèvres en l'embrassant.

 

- Oui, je vais bien, me dit elle. Maintenant fais moi l'amour comme j'ai toujours rêvé que tu me le fasses.

 

Le défi est de taille, mais je me sens à la hauteur pour le relever. Je pistonne lentement son vagin incroyablement serré. Faisant entrer et sortir mon sexe. Je dois faire preuve d'une grande volonté pour ne pas me laisser aller et jouir en elle rapidement.

Tout en la pénétrant, je continue de lui caresser le clito. La douleur paraît avoir totalement quittée son corps, laissant place à de nouvelles sensations pour elle. Avec des mouvements de hanches, Laure accompagne même mes coups de reins. J'accélère le rythme. Mon amour gémit de nouveau. De plus en plus fort. Je sais, je sens qu'elle va bientôt être prise d'un nouvel orgasme. Je peux donc me donner entièrement pour jouir avec elle.

Dans les bras l'un de l'autre, nous lachons prise. Nos corps s'unissent dans un torrent de sensations fortes et tendres à la fois.

Les muscles du vagin de Laure finissent par se contracter. À chacun de mes coups de reins, je cherche à la pénétrer bien plus profondément encore, espérant lui procurer un maximum de plaisir.

Quand elle jouit, mon sexe se retrouve pris comme dans étau, en plus tendre. Son intimité semblant refuser de me libérer. Cela abat mes dernières forces pour me retenir et je répands mon sperme en elle. Un plaisir violent et amoureusement dévastateur.

 

Combien de fois ma petite amie a joui ce soir ? 3 fois ? 4 ? Je ne sais plus. Mais son visage porte les signes d'une grande fatigue. Je me couche à côté d'elle et la prend dans mes bras. Elle se blottit une dernière fois, et m'offre un ultime baiser avant de s'endormir.

 

Ma nuit est courte. Je la passe à regarder celle que j'aime.

 

 

Au matin, nous faisons encore l'amour. Laure semble ne jamais s'en lasser. Pour mon plus grand bonheur.

 

Puis vient le moment pour elle de rentrer. Je décide de la raccompagner. Nous trouvons ses parents devant leur maison. Son père passant la tondeuse, sa mère entretenant ses fleurs. Tous deux nous saluent de la main.

 

Sans en avoir parlé avec ma petite amie auparavant, je lui prend la main et l'attire contre moi pour lui déposer le plus tendre des baisers sur les lèvres. Du coin de l'oeil, je regarde ses parents échanger un regard incrédule.

 

- Mais... tente de dire ma chérie

 

Mais de nouveau je l'embrasse, unissant ma langue à la sienne.

 

- N'oublie pas ce que tu m'as dit hier au sujet de ta mère et de l'exorcisme... Autant t'éviter cette corvée. Les choses sont claires pour tout le monde maintenant.

 

Laure éclate de rire. Un rire charmeur. Le rire de ma "presque femme".

Par intales
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