Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:29

En sortant de la salle de bain, Erwan tend à son amie ses vêtements convenablement pliés. Mais celle-ci lui demande de bien vouloir les déposer dans la chambre pour le lendemain matin.

 

- Alors elle va rester ainsi... Toute la soirée !.. se dit-il.

 

À son retour dans le salon-cuisine, il constate qu'il est prés de 20h. Anna est assise sur la banquette, l'ordinateur posé devant elle.

 

- Que regardes-tu ? demande-t-il, en s'installant à côté d'elle.

- "Coup de foudre à Notting Hill". Je l'ai vu 150 fois au moins, et pourtant je l'adore toujours autant.

- Ah oui, j'aime bien aussi. Surtout le coloc de Hugh Grant. Il me fait trop rire...

- Non sérieux ?! C'est vrai ? Moi aussi je le kiffe ce gars. Avec Théo, impossible de le regarder. Môsieur Théo trouve ça nul. De toute façon il n'aime rien de ce que j'aime. À croire qu'il n'aime que mon...

- Tu veux diner devant le film, ou préferes-tu manger aprés ? s'empresse de couper Erwan, peu désireux de savoir ce qui plait à son meilleur ami chez la fille qui le fait craquer lui aussi.

- Hmm... Après. On pourra discuter plus tranquillement.

 

Sans rien ajouter, les deux amis se concentrent sur le film, Anna posant la tête sur l'épaule d'Erwan. Durant tout le film, ils échangent de simples commentaires, rigolent ensemble.

Bien sur, lui aimerait aller plus loin, passer son bras autour des épaules de son amie pour la sentir encore  plus proche.

Se met alors en marche une bataille intérieure qu'il connait trop bien entre ses envies et sa timidité paralysante. Mais comment interpréterait-elle ce geste ? Ne le rejetterait-elle pas ? Non, ce n'est qu'un bras autour des épaules. Rien de déplacer ou de très intime. Allez il faut te lancer !

La peur au ventre, il ose. Son bras gauche vient entourer Anna. Celle-ci lui jette un regard plein d'étonnement, comme si un nouvel Erwan venait de faire son apparition à ses côtés. Puis d'un léger sourire, elle accepte ce geste tendre et chaste tout en se serrant davantage contre lui.

 

Aux dernières images du générique, tous les deux restent immobiles un long moment, comme si aucun des deux ne voulait prendre la responsabilité de rompre ce moment d'intimité. La douce chaleur de leur corps semble les avoir enveloppé dans un cocon agréable mais fragile qu'un grondement de l'estomac d'Anna vient pourtant briser.

Erwan est le premier à se lever. Il fait alors face à son invitée et lui tend les deux mains pour l'aider à se redresser. Mais dans le mouvement, elle pousse un petit cri de douleur.

 

- Qu'est ce qu' il t'arrive ? lui demande le jeune homme.

- Je ne sais pas. C'est tout à l'heure quand je suis tombée sur le parking, j'ai eu mal. Mais bon, sur le moment ça ne m'a pas paru plus douloureux que ça. Mais là, ça fait franchement mal.

- Si tu veux, je peux regarder. Bon, je ne suis pas encore kiné, mais je peux, peut-être, faire quelque chose.

- On va d'abord diner, et puis si ça ne va pas mieux on verra à ce moment là.

 

Durant le repas, chacun leur tour, ils s'intéressent aux passions de l'autre. Anna fait lire un carnet où se trouvent les brouillons des textes qu'elle aimerait voir mis en musique par son frère et son groupe. Erwan s'enthousiasme sur sa plume flamboyante. Tous les deux partagent leur dernier livre coup de coeur. Leurs derniers films. Leurs dernières musiques.

Cette complicité qui les avait unis au premier jour de leur rencontre n'a nullement disparu. Seule la relation entre la jeune femme et Théo est venue mettre un voile dessus.

Erwan est heureux de voir les yeux d'Anna briller lorsqu'elle rit. Il se sent envouté par tant de charme et plein de culpabilité devant son attirance pour elle. Mais un simple compliment sur sa cuisine efface les remords pour ne laisser place qu'au bonheur d'être avec elle.

 

La sonnerie du téléphone d'Anna interrompt ce moment de complicité. Elle regarde son écran, puis repose le téléphone. Elle fait glisser son regard de son téléphone au visage d'Erwan. Ce dernier se doute de l'identité de celui qui appelle. Ce qu'il ne comprend pas, c'est pourquoi Anna ne décroche pas. Mais il ne se permet pas de lui poser la question. Elle a surement une bonne raison et il la respecte.

La sonnerie finit par s'arrêter, avant de reprendre un instant plus tard. La jeune femme affiche une mine grave. Nulle doute qu'une intense réflexion agite son esprit. Toutefois elle ne répond toujours pas. À la troisième tentative, Erwan se saisit du smartphone.

 

- Allo.

- Erwan ? Pourquoi c'est toi qui réponds ? Anna est toujours chez toi ? lui demande Théo.

- Oui, elle est restée ici. Avec ce temps, il ne valait mieux pas qu'elle reprenne la route ce soir. Et là, elle s'est endormie. C'est pour ça que je réponds à sa place.

- Ah très bien. C'est cool alors. Bon et bien, je vais profiter de ma soirée. Encore merci vieux frère! Embrasse la pour moi quand elle se réveillera. Mais non, je déconne. Je sais très bien que tu ne me ferais jamais ça.

- Exactement.

- Je sais que je peux avoir confiance en toi. Allez, je te laisse, la petite blonde va passer la nuit chez moi du coup. Bye.

- Salut. conclut Erwan, avant de raccrocher.

 

Puis s'adressant à Anna :

 

- Théo m'a demandé de t'embrasser quand tu te réveilleras.

- Merci d'avoir menti. Je sais que c'est ton meilleur ami et je....

- Ne t'inquiète pas. C'est un petit mensonge sans conséquence.

- C'est sur qu'à côté des siens... lui rétorque Anna avec une pointe de colère dans la voix.

-Pourquoi dis-tu ça?

- Je sais tout aussi bien que toi qui est Théo et ce qu'il fait quand je ne suis pas à proximité.

- Je...

- Non ! Ne dis rien. Tu vas me dire que ce n'est pas vrai. Autant pour le couvrir que pour me protéger. Tu es un ami exceptionnel. Mais tu sais, moi aussi j'ai des vraies amies. Et elles m'ont tout raconté. Que ce soit les fois où elles l'ont aperçu avec d'autres filles. Ou bien quand il leur a fait des propositions on ne peut plus claires. Donc je sais qui est Théo.

- Alors... Pourquoi restes-tu avec lui ?

- Je... À vrai dire, je ne sais pas... Mais il peut faire ce qu'il veut, je m'en moque completement.

- Vous faites un drôle de couple.

- Sommes-nous encore un couple ? Avons-nous vraiment été un couple ? Je finis par en douter chaque jour davantage, et ce soir encore plus. Tu sais une soirée à deux comme on le fait là, ça ne lui viendrait même pas à l'esprit. Bref changeons de conversation... Bon et si on faisait la vaisselle ? Ensuite, je crois qu'il faudra que tu sortes tes talents de kiné car j'ai vraiment mal.

 

Les minutes qui suivent portent encore en elles l'amertume des révélations d'Anna. Un mutisme embarrassé flotte autour d'eux.

Et puis, prenant sans doute conscience d'être à l'origine de ce silence, la jeune fille réengage la conversation qui se met à tourner autour des prochains examens de son hôte.

 

- Tu as peur que je ne sois pas capable de soulager ta douleur ? se moque ce dernier.

- Oh je n'ai aucun doute la dessus ! De toute façon ça ne peut pas être pire.

- Alors voyons ça. Va t'allonger sur mon lit, ce sera plus pratique.

 

En se dirigeant vers la chambre, Erwan interroge son amie sur sa douleur. Elle lui explique ce qu'elle ressent au niveau de la fesse et de la cuisse puis s'allonge sur le lit. Là, le futur kiné se met à rougir légèrement...

 

- Anna, si tu veux que je puisse faire quelque chose, il va falloir que tu ôtes ce pantalon et que tu t'allonges sur le ventre.

- Ah mince... Je suis bête. D'accord... lui répond-elle sans paraitre plus gênée que ça.

 

Erwan détourne le regard le temps qu'Anna se déshabille et s'installe. Mais lorsqu'elle se trouve en position, il ne peut se retenir de l'admirer avec désir.

 

Allongée, avec le tee-shirt remonté à la moitié du dos comme unique vêtement, elle lui offre toute la grace de ses reins, de ses fesses nues et de ses jambes élégantes. Placé où il est, Erwan aperçoit une partie des lèvres intimes de son amie. Son sexe se met à grandir dans son boxer.

 

Anna, le visage tourné vers lui, le regarde sans rien dire. Ses yeux noisettes le fixent intensément. Une mèche brune de ses longs cheveux ondulés lui masque une partie de son beau visage.

Il se dégage, de sa beauté et de sa position, une trés grande sensualité.

 

Conscient qu'admirer plus longuement la semi-nudité de son amie pourrait lui paraitre malsain, Erwan se décide à l'examiner. Du bout des doigts, il effleure la zone endolorie. La peau d'Anna lui semble incroyablement douce. Surtout lorsqu'il palpe la fesse concernée.

Toutefois, il parvient à maitriser ses envies de gestes plus intimes, pour se concentrer sur le problème de la jeune fille. Aprés quelques gestes appliqués, il finit par conclure :

 

- Tu n'as rien de sérieux. Déjà tu n'as pas d'ecchymose. C'est bon point car tu aurais du juste attendre patiemment que ça passe. Je pense que tu as une légère contracture. Plus en raison du faux mouvement que tu as fait en tombant, que du choc lui même.

- Et qu'est ce que tu peux faire contre ça ?

- Je pourrais te faire un massage de la zone douloureuse. J'ai de la pommade pour ça. Par contre, il y a de grandes chances que demain tu sois courbaturée un peu partout.

- Et ta pommade ne peut rien pour éviter les courbatures ?

- Non ma petite Anna, ce n'est pas une potion magique. Mais un massage différent pourra en diminuer l'intensité.

- Tu sais les faire ?

- Oui...

- Alors au boulot mon petit kiné perso.

 

Erwan part donc dans la salle de bain chercher de quoi soulager la jeune fille. Ce n'est pas la première fois qu'il doit effectuer ce genre de massage. Mais jamais, jusqu'à ce jour il n'avait eu à pratiquer ces manipulations sur un corps autant désiré.

 

A son retour dans la chambre, il constate qu'Anna s'est débarrassée du dernier vêtement qu'elle portait. Elle a également ramené ses cheveux sur le côté, dégageant son visage. D'ailleurs la couleur plus rouge de celui-ci n'échappe pas au jeune homme. Mais avec un détachement feint, il se concentre sur le tube de pommade antalgique tout en s'asseyant à ses côtés.

 

- C'est assez étrange d'être nue devant toi, murmure la jeune fille.

- Pour moi aussi... confie Erwan à son tour.

- Tu n'es que le deuxième garçon devant qui... Même mes médecins sont des femmes.

- Et toi tu es la plus belle fille qu'il m'ait été permis de voir...

 

Erwan est le premier surpris de ce qu'il vient de dire. Lui, le timide... Anna tourne davantage la tête en sa direction puis, aprés avoir ouvert la bouche pour lui dire quelque chose, se ravise pour ne prononcer qu'un simple merci.

Sans plus attendre, le jeune kiné se met à masser la fesse et la cuisse endolories. Ses gestes sont ceux d'un professionnel, dépourvu du moindre mouvement ambiguë.

Durant une bonne dizaine de minutes, il palpe, malaxe et masse son amie en ne s'attardant que sur un seul endroit du corps.

Il finit par se redresser et saisit une serviette de toilette pour s'essuyer les mains.

 

- Voilà, avec ce massage et la pommade tu devrais être tranquille pour la nuit. Demain tu n'auras qu'à l'emporter avec toi pour t'en passer durant quelques jours.

- Et les courbatures ?

- Ne t'inquiète pas, je m'en occupe tout de suite. Mais j'ai plusieurs huiles à vous proposer Mademoiselle. Faites votre choix.

 

Joignant le geste à la parole, Erwan présente différentes fioles de liquide parfumé avec le sourire. Anna en respire deux avant de flasher sur la troisième.

 

- Celle-ci sent trop bon.

- Très bien Mademoiselle. Et que désirez vous : un massage du dos uniquement, ou notre formule intégrale qui vous offre un massage des pieds à la tête ? Ceci sans le moindre supplément.

- Alors je choisis la formule intégrale.

- Trés bien Mademoiselle.

 

Anna adresse un sourire complice à son masseur avant que celui ci ne se mette en action.

Les premières manipulations sont pour les pieds et les chevilles de la jeune fille. Puis lentement, précautionneusement, Erwan remonte sur ses mollets.

Anna laisse échapper un petit soupir de satisfaction.

 

À chaque mouvement qui le rapproche de la zone la plus intime, le jeune homme délaisse les gestes du professionel pour un comportement plus tendre. Il faut dire que son corps est sur le point d'atteindre la température d'ébullition : dans le mouvement, les jambes de celle qu'il désire se sont entrouvertes, dévoilant un peu plus le sexe de la jeune femme. Difficile pour Erwan de détacher son regard de cette vision particulière. Et plus ses mains remontent en cette direction, plus il a l'impression qu'elles tremblent.

 

Le voilà à présent à mi-cuisses. Anna ne dit rien. Ses yeux clots et son visage paisible témoignent de son bien-être. Quand Erwan se met à lui passer les mains sur l'intérieur des cuisses, elle les écarte presque inconsciemment. Oubliant sans doute qu'ainsi elle ne dissimule plus rien à son regard.

C'est l'occasion pour Erwan de constater que de petits poils pubiens sont présents. Ainsi, Anna n'est pas une adepte de l'épilation intrégrale ? Pourquoi pas ! Une toison bien entretenue peu avoir son charme. Le garçon se laisse emporter par son imagination. Il se met à imaginer quelle forme peut avoir choisi son amie. Le ticket de métro ? Un petit triangle ? Un coeur ?

Absorbé par ses pensées, il en oublie de maitriser ses gestes. Si bien que ses doigts, tout en massant les cuisses d'Anna, lui effleurent à présent les lèvres de son sexe. Des lèvres humides. Plusieurs fois, et volontairement, il renouvelle son geste sans que son amie ne manifeste la moindre opposition. D'ailleurs celle-ci conserve le même visage serein. Peut-etre un peu plus rouge. En tout cas elle aussi est excitée.

Mais alors qu'il s'apprête à devenir plus entreprenant en voulant glisser un doigt de manière moins chaste, Anna se manifeste.

 

- Erwan, même si c'est très agréable, je crois que tu t'égares...

 

Honteux, il retire immédiatement ses mains. Comme un enfant pris la main dans le pot de confiture. Il se retrouve paralysé, totalement bloqué par son embarras.

 

- Tu m'avais dit des pieds à la tête. Tu n'as fait que la moitié du chemin. Alors s'il te plaît, reprend. Tes mains sont trop douces.

 

Un peu rassuré, mais toujours confus, il reprend son massage. Afin d'éviter les tentations, il ne s'attarde guère sur les fesses, et recommence ses agréables frictions au niveau des reins. Mais en reprenant une gestuelle de spécialiste et non plus de jeune homme tendre. Petit a petit, il remonte sur le dos, les épaules puis le cou.

 

Le massage terminé, Anna semble s'être endormie, détendue et relaxée par le savoir-faire d'Erwan. Le jeune homme la recouvre d'une couette, puis après lui avoir déposé un baiser sur une épaule, il s'éclipse en emportant avec lui son matériel.

 

Toutefois, à peine a-t-il fait trois pas que la voix d'Anna le stoppe.

 

- Erwan...

- Oui ? répond-t-il en se retournant.

 

Anna, le buste relevé et tourné vers lui - dévoilant ainsi un magnifique poitrine aux tétons d'un rose pâle - le regarde, hésitante.

 

- Si tu me promets d'être sage, j'aimerais que tu dormes avec moi.

 

Erwan accepte avec un sourire tendre. Puis la rejoint dans le lit, après s'être mis en boxer. Bien évidemment, la bosse que forme son sexe toujours à demi gonflé n'échappe pas à la jeune fille. Mais elle accueille la chose avec un coup d'oeil taquin, avant d'ajouter :

 

- Hey ! Moi je suis nue, je ne trouve donc pas ça normal que tu ne le sois pas.

 

Sans attendre Erwan se débarrasse de son boxer. Anna, couchée sur le côté, vient se blottir contre lui. Et après l'avoir embrassé sur le torse, la jeune femme s'endort, insouciante des effets que peuvent avoir ses seins et son pubis appuyés contre le corps d'un jeune homme fou d'amour.

 

 

 

 

À suivre.

Par intales
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:21

Le feu sous la glace

 

 

Bordeaux, un samedi de janvier...

 

Depuis plus de quatre heures, Erwan n'a pas levé les yeux de ses révisions. Dans 10 jours débutent les partiels de fin de 3ème semestre. Et même s'il est assez bon élève, il sait qu'il doit travailler dur pour obtenir son diplôme de kiné l'an prochain.

Quatre heures plongé dans ses cours, sans se soucier du monde extérieur.

Si bien, que lorsqu'il renoue le lien avec la réalité, il est près de 18h et une semi-pénombre a envahi son petit studio d'étudiant.

 

Un peu à l'écart du centre ville, ce petit appartement de deux pièces lui offre le calme dont il a besoin pour se concentrer sur ses études et un confort satisfaisant. Certes, les transports en commun sont assez loin, mais en sportif confirmé, un peu de marche ne le dérange nullement.

 

Soudain, la sonnerie de son portable retentit. Un regard sur l'écran lui permet de voir qu'il s'agit de Théo, son ami d'enfance.

Ces deux là se connaissent depuis les bancs du collège. Une amitié sincère et indéfectible est née rapidement entre eux malgré leurs nombreuses différences.

Si Théo est un jeune homme trés séducteur, bavard et sur de lui, Erwan est plus calme, posé et trés timide avec les filles. À 20 ans, il n'a eu qu'une seule vraie petite amie avec qui il est resté pres de deux ans. Chose inconcevable pour Théo qui collectionne les conquêtes, bien qu'il soit officiellement en couple avec la même fille, Anna, depuis la rentrée de septembre.

 

- Allô Erwan. Dis moi, t'es chez toi là?

- Ouai pourquoi?

- Anna est bloquée par le verglas à deux rues de chez toi, et plutôt que de la laisser se geler dans sa voiture, je me disais qu'elle pourrait attendre chez toi que ça se calme.

- Euh oui, y a aucun probléme. Dis lui de venir. Elle connait mon adresse.

- Hé dis moi, t'as passé l'aprés-midi le nez dans tes bouquins non?

- Oui, mais... euh... pourquoi?

- Regarde un peu dehors pour une fois et tu comprendras. Bon, elle est dans sa voiture sur le parking du petit centre commercial à côté de chez toi. Je l'appelle pour lui dire que tu vas la chercher... Moi ça me laisse deux bonnes heures pour passer un peu de temps avec la belle blonde que j'ai rencontré hier. Merci mon pote... Ciao.

- Mais tu abuses là...

 

Erwan n'a pas le temps de finir sa phrase que son ami a déjà mis fin à la conversation. Aprés un soupir d'exaspération, le jeune homme se dirige vers la fenêtre. Il comprend d'un seul coup d'oeil la cause de cette situation. Dans la rue, une fine pluie verglassante recouvre bitume et trottoirs d'une pellicule de glace. Des voitures sont immobilisées au milieu de la chaussée dans des positions peu habituelles. Les quelques passants qui s'aventurent dehors ont toutes les peines du monde à faire plus de deux pas sans perdre l'équilibre.

 

Sans plus attendre, Erwan se met à chercher dans ses affaires de quoi pouvoir sortir de chez lui tout en minimisant les risques de chute.

Petit-fils de montagnards, il a retenu une astuce que lui avait donné son grand-pere : une paire de grosses chaussettes en laine enfilées par dessus ses chaussures limitent le frottement avec la glace ou le verglas, et permet d'avancer plus aisément. Ainsi équipé, il se met en route.

 

Dix minutes plus tard, et deux chutes évitées de justesse, il arrive au parking que lui a indiqué son ami. Le spectacle est ahurissant : des dizaines de voitures se trouvent bloquées dans cet espace, ainsi que sur la route qui dessert le centre commercial. De part et d'autre, des véhicules à la taule froissée manifestent de la témérité ou du caractère bravache de leur conducteur.

Quelques instants sont nécessaires à Erwan pour localiser la voiture d'Anna. Il la rejoint sans attendre. Cette dernière l'accueille avec un air de réel soulagement.

 

Erwan a connu Anna le même soir que Théo. Les deux amis étaient dans un bar à concert avec un groupe de camarades. Sur la scène, Anna chantait avec le groupe de son frère. À la fin du concert, tout le monde avait lié connaissance et vite sympathisé. Erwan et Anna étaient restés longtemps a discuter dans leur coin. Cette jeune fille, qui était sur le point de féter ses dix huit ans, lui avait plu aussitôt. D'autant plus que le courant semblait bien passer entre eux. Pourtant, ce soir là, Erwan n'avait pas osé franchir le pas nécessaire qui aurait pu changer bien des choses. Et pas davantage, les jours suivants, il n'osa appeler la jeune fille, bien que celle-ci lui ait donné son numéro. Oh la tentation fut grande à plusieurs reprises, mais sa timidité avait toujours eu raison de son courage.

Et puis un soir, alors que Théo venait le saluer, celui-ci lui annonça qu'il avait obtenu le numéro d'Anna et qu'il allait lui donner rendez-vous. Connaissant la ruse et le talent de séducteur de son meilleur ami, Erwan fut abattu. Il avait compris que sa chance était passée sans qu'il se décide à la saisir. Pendant des jours il fut faché contre son ami - sans lui dire - et contre lui même.

 

Le temps a passé, mais les regrets rejaillisse toujours lorsqu'Erwan se retrouvait en présence d'Anna.

 

- Oh Erwan, comme je suis contente de te voir! s'exclame la jeune fille. Je me voyais passer la nuit dans ma voiture.

- Non rassure toi, tu vas venir chez moi une heure ou deux le temps que ça se calme, puis tu pourras rentrer chez toi tranquillement.

- Mais on va aller chez toi comment? On ne peut pas avancer d'un mètre en voiture, et en marchant j'ai essayé plusieurs fois et à chaque fois j'ai fini au sol.

 

Tout en parlant, Anna indique sur ses vêtements les stygmates de ses chutes. Erwan la rassure et lui tend une paire de grosses chaussettes et lui en explique l'utilité. La jeune fille accueille cette solution avec soulagement. Au diable l'apparence quand cela peut vous sortir de l'embarras ! Et aprés avoir fermé son véhicule, Anna et Erwan abandonnent les autres naufragés du verglas à leur destin.

 

Dès leur retour au studio, Erwan propose à son amie de lui préparer de quoi se réchauffer. Anna opte pour une tasse de lait chaud avec du miel.

Pendant qu'il lui prépare, elle en profite pour appeler ses parents afin de les rassurer. Lorsque, ensuite, elle cherche à joindre Théo, elle tombe systématiquement sur sa messagerie.

 

- Putain ! Ce mec me tue... Il en a vraiment rien à foutre de moi ! rugit-elle.

- C'est quand même lui qui m'a prévenu et qui m'a demandé de venir te chercher.

- Pour se débarasser du fardeau... Il avait certainement mieux à faire...

 

Géné par la tournure des évenements et de devoir cacher quelques vérités à Anna, Erwan change de sujet de conversation.

 

- La pluie ne cesse de tomber, et vu l'heure, la température va baisser. Je crains que les routes ne soient pas praticables avant demain matin. Que dirais-tu de diner avec moi? Ensuite tu pourrais dormir ici. Moi je prendrai le clic-clac, je te laisserai ma chambre.

- C'est vraiment adorable de ta part. Mais je ne veux pas te déranger. Tu avais peut-être autre chose de prévu ce soir.

- Que veux-tu que je fasse avec ce temps ? Et puis j'ai bossé mes cours toute la journée, alors un peu de compagnie ne me fera pas de mal.

- Et bien c'est d'accord. lui répond Anna, un sourire éclatant aux lévres. Mais je peux te demander un service ?

- Bien sur.

- J'aimerai prendre une bonne douche chaude s'il te plait.

- Fais comme chez toi. La salle de bain est derrière cette porte. Tu verras c'est pas trés grand mais bon c'est suffisant pour un mec. Tu n'auras qu'à regarder sur les étagères pour trouver tout ce dont tu auras besoin.

- Ça sera déjà un petit moment de paradis aprés ce moment d'inquiétude.

 

Anna finit sa boisson en quelques gorgées puis se dirige vers la salle de bain.

Une sensation étrange tenaille Erwan. Un mélange entre le plaisir de passer une soirée avec Anna, la colère envers Théo de négliger la jeune fille et surtout la violence des regrets devant son incapacité à savoir profiter des opportunités. S'il s'était montré moins timide, des moments comme celui-là, il en vivrait bien plus souvent. Quel idiot !

 

À cet instant, la tête d'Anna apparaît dans l'encadrement la porte.

- Excuse moi, je vais te paraître chiante mais j'ai vu que ta machine à laver fait aussi sèche-linge... Je peux laver mes affaires ? Elles sont sales après mes chutes...

- Mais oui, tu n'as même pas à me demander. Tu trouveras tout le nécessaire sous le lavabo.

- Mais pour ça, il faudrait que tu me passes de quoi me changer en attendant...

- Oh oui... Excuse moi. Qu'est ce que je vais pouvoir te passer ? Nous n'avons pas vraiment la même taille. Un tee-shirt et un bas de survêtement ?

- Ça fera très bien l'affaire. T'es un vrai chou.

 

Anna saisit les vêtements de rechange que lui tend Erwan puis disparaît dans la salle de bain. Le jeune homme en profite pour faire l'inventaire de ses réserves de nourriture. Pas question de partager une boite de cassoulet avec elle. Ce sera pâtes au thon, et riz au lait fait maison.

 

Lorsque la jeune fille reparaît un quart d'heure plus tard, elle le trouve en pleine action dans le petit espace cuisine. Elle s'approche de lui, dans un accoutrement qui fait sourire Erwan.

 

- Bon oui, on pourrait en mettre deux comme moi dans tes affaires. Mais tu n'es pas obligé de te payer ma tête, proteste Anna avec le sourire.

 

Puis elle vient se placer derrière lui, posant une main sur sa taille. Le contact délicat de cette main si douce sur lui fait frissoner le garçon. Et quand Anna se colle un peu plus contre lui pour regarder ce qu'il prépare, les battements de son coeur accélerent.

Désireuse de ne pas rester à rien faire, Anna propose son aide. Comme la partie cuisine du studio est minuscule, ils doivent sans cesse faire attention à ne pas se heurter. Mais les contacts sont fréquents, accompagnés a chaque fois par un sourire géné.

 

Erwan ne peut se retenir d'observer sa pensionnaire du coin de l'oeil. Ses cheveux attachés mettent en valeur un cou fin et délicat. Sa bouche est légèrement pulpeuse. Ses joues sont teintées d'un rose pale. Sous le tee-shirt trop large, il devine la silhouette de sa poitrine. D'ailleurs à en juger par les deux petites pointes saillantes qui apparaissent, Anna ne porte rien sous le tee-shirt...

Cette pensée met en éveil tout le désir, si longtemps refoulé, d'Erwan pour son amie.

 

- Hey pourquoi tu me regardes comme ça ? s'éclame cette dernière.

- Euh... Je... Je regarde si tu ne fais pas de bétise.

 

Anna éclate d'un rire charmant qui la rend d'autant plus séduisante.

 

Aprés avoir mis le dessert à refroidir et proposé à sa visiteuse de regarder un film sur son ordinateur, Erwan part, à son tour, prendre une douche.

 

Seul dans la salle de bain, il prend le temps de se poser pour tenter de chasser toutes les envies qui naissent en lui. Pour la première fois qu'ils se retrouvent seuls, les sentiments d'Erwan lui apparaissent en force. Pour son plus grand désarroi.

Non, Anna n'est pas pour lui. Elle est avec Théo, et même si celui-ci la trompe sans vergogne, ce n'est pas une raison. Et puis profiter de la situation serait manquer de respect envers Anna. Non, non, non ! Sa chance à lui est passée... Depuis quatre mois, il s'était fait une raison. La voir avec Théo a toujours suffi à tempérer ses sentiments pour elle, mais là, en tête à tête, rien ne parvient à maîtriser ses élans du coeur et du corps.

 

Erwan se glisse sous l'eau froide de la douche. Cette eau glacée pour éteindre le feu qui est en train de naitre en lui. Mais rien n'efface les pensées troublantes que lui inspire Anna. Ce désir intense que chaque contact entre eux a fait naitre.

Son sexe commence à se dresser. Une seule solution pour calmer cet afflux de désir. Le jeune homme saisit son pénis gonflé et commence à faire aller et venir sa main. Les yeux fermés, il revoit les marques laissées par les mamelons sous le tee-shirt, le parfum d'Anna jaillit de sa mémoire, sa voix douce et tendre, son rire envoutant. Le frisson qu'il a ressenti à son contact renait, se fait plus intense.

Erwan se masturbe de plus en plus vite... Le dos plaqué contre le carrelage froid du mur de la douche, il se laisse emporter par le plaisir lorsque son sexe libère un premier jet de sperme.

Anna! Anna! Anna! Il n'a plus qu'elle en tête.

 

- Erwan... Erwan...?

 

De l'autre côté de la porte de la salle de bain, c'est bien la voix de la jeune fille qu'il entend.

 

- Euh... Oui !? Qu'y a-t-il ?

- J'ai cru que tu m'appelais.

- Ah... Euh... Non... Je n'oserai pas faire ça en étant sous la douche quand même... répond-il avec un petit rire embarrassé.

- Ah ah ! Qui te dit que ça me dérangerait ? Bon, au lieu de dire des bétises, peux-tu regarder si mon linge a fini de se laver et si il est sec ? Il faut le sortir si c'est le cas, sinon quand je le prendrai demain matin, il sera froissé.

- Oui, je finis de me doucher et je m'en occupe.

 

Erwan se hâte de terminer. Une fois séché et rhabillé, il se charge des vêtements de son amie. Parmi ceux-ci, la présence d'un ensemble soutien-gorge - petite culotte en dentelle bleue lui confirme sa première impression : Anna est actuellement sans sous-vêtements. Cette pensée, à elle seule, suffit à rallumer son désir.

 

- Putain Erwan, arrête un peu ! T'as vraiment l'air d'un obsédé en manque là !!! se sermone-t-il.

 

À suivre...
Par intales
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:06

Mercredi 5

 

Je la regarde discrètement lorsqu'elle croise et décroise les jambes. Elle semble être perdue, peut-être même troublée par la feuille qui se trouve juste devant elle.

 

Assis dans mon fauteuil en cuir, derrière mon bureau, je me penche légèrement en avant quand elle saisit son effaceur et corrige sa copie en poussant un doux soupir.

 

Mes yeux sont attirés par sa silhouette, parcourant chaque centimètre de son corps. De ses courts cheveux blonds aux mèches noires, jusqu'à sa paire de Converse. Elle est étonnante, élégante, belle, douce et sa voix est la plus ravissante que je n'ai jamais entendue.

 

Une main vient toucher mon épaule. Je me tourne vers l'importun.

 

Un jeune homme debout à côté de moi me tend une feuille noircie d'encre.

 

"Mr Legrand, j'ai terminé." me dit-il pendant que je lui prends sa copie.

 

Je m'éclaircie la voix en posant la feuille sur mon bureau.

 

"Merci Tristan, vous pouvez partir." réponds-je simplement.

 

Le garçon s'éloigne de mon bureau pour rejoindre sa place. Il se penche pour attraper ses affaires, jette un coup d'oeil vers "l'objet" de mes désirs. Celle-ci se retourne et lui rend son regard. Avec un sourire satisfait, Tristan s'éloigne.

 

Oh que je hais ce garçon !!! Le connard parfait qui a malheureusement réussi a attiré mon ange entre ses sales pattes, depuis quelque temps déjà. Et depuis, j'ai souvent vu ma douce Gwendoline entrer dans ma salle de cours, un nombre incalculable de fois, à son bras. Parfois les yeux rougis par le chagrin, d'autre fois affichant un sourire radieux.

Heureusement, ces derniers temps, il semble qu'elle se soit éloignée de cet abruti.

 

Enfin, Gwendoline apporte les dernières retouches à sa copie avant de se lever lentement. Il n'y a plus personne d'autre dans la classe. Arrangeant l'ourlet de sa jupe, elle s'approche de moi. Sa démarche est gracieuse. Un pas aprés l'autre, ses hanches se balancent légerement, lui donnant l'impression de flotter sur le sol.

 

Lorsqu'elle parvient à ma hauteur, elle me tend sa feuille, accompagnant son geste d'un soupir.

 

Je ne peux réprimer un sourire discret en constatant que sa copie est constellée de petites taches d'encre verte, et que de nombreux griffonages "décorent" la marge de son devoir.

 

"Je suppose que je dois m'attendre au pire, Monsieur..." me dit-elle dans un léger murmure, tout en se penchant doucement vers mon bureau.

 

"Je ne vais pas vous mentir Mlle Marchand, c'est un drôle de spectacle que vous me rendez..." dis-je en riant et en désignant les dessins d'étoiles, de petits cœurs, d'animaux étranges.

 

Ses magnifiques dents blanches apparaissent lorsque ses lèvres s'écartent en souriant.

 

"Vous me connaissez, je m'ennuie rapidement." me confie-t-elle avec un petit rire, avant de se redresser.

 

Alors qu'elle est sur le point de retourner à sa place pour récupèrer ses affaires, je la rappelle.

Tournant les talons, elle me fait face.

 

"Oui?" demande-t-elle en inclinant délicatement la tête.

 

Elle est si adorable. Je sens les battements de mon cœur s'accélérer.

 

"Pourriez-vous revenir, s'il vous plait ?" associant ma demande d'un geste de la main.

 

"Bien sur..." répond-elle avant de se rapprocher à nouveau de moi. "Qu'est-ce qu'il y a ?"

 

Je regarde ses mains se poser sur mon bureau. Mes yeux remontent sur ses bras pour parvenir sur son buste légèrement incliné vers moi.

 

"Eh bien Gwendol.."

 

"Gwen !" me coupe-t-elle.

 

"Très bien Gwen. Je voulais juste... Euh... Heum... Je voulais juste vous dire... que..."

 

Mon ange se penche davantage, s'approchant encore plus de moi.

 

"Allez Monsieur, dites moi ce qu'il y a ! J'ai lamentablement échoué à mon contrôle ? Ou bien vous êtes vous enfin décidé de m'avouer votre amour ?"

 

Avec un petit rire moqueur, elle porte sa main à son coeur. Sa plaisanterie me prend au dépourvu. Mon attirance pour elle est vraiment si visible ?Mais lorsque je prononce un simple "Oui" son rire s'arrête instantanément.

 

"Hein ?!" s'exclame-t-elle en me fixant avec ses jolis yeux, grands ouverts.

 

"Je dois admettre que j'ai des sentiments pour vous... Je veux dire que vous m'attirez. Rien n'y fait. Je ne parviens pas à controler mes émotions. Ni vous ni moi ne sommes responsables de ce qu'il m'arrive.

Excusez moi Mlle Marchand, je voulais juste que vous le sachiez."

 

Ma voix n'a pas faibli et mes yeux n'ont pas quitté les siens un seul instant.

 

"Oh. Euh... Monsieur... Je ne sais pas ce que..." bafouille-t-elle en portant une main sur son visage devenu rouge. Tout juste laisse-t-elle échapper un petit rire nerveux.

 

"Tu n'as pas à me répondre quoi que ce soit. Comme je te l'ai dit, je voulais juste que tu sois au courant. Je t'aime, et maintenant tu le sais." Puis reprenant le ton du professeur, j'ajoute : "Vous pouvez disposer Mlle Marchand."

 

Ceci dit, je pose mon regard sur les copies disposées sur mon bureau. Mon coeur bat la chamade et je ne sais pas quoi faire. Écouter mon coeur et lui demander de rester là ? Me fier à ma raison qui voudrait que je la supplie d'oublier ce que je viens de lui dire ? Me laisser porter par mon désir intense et la prendre maintenant avec passion, ici même ? Je prends conscience qu'en lui avouant ainsi mes sentiments, je risque de perdre ma place et de voir ma vie exploser.

 

Durant un petit moment Gwendoline reste immobile à côté de mon bureau, puis elle retourne vers sa table, rassemble ses affaires et se dirige vers la porte.

 

" Monsieur..." me dit-elle, d'une voix à peine audible.

 

Je relève la tête. Ses yeux bleus brillent d'un étrange éclat. Son corps est appuyé contre l'encadrement de la porte, relevant encore plus sa silhouette parfaite.

 

"Oui ?" réponds-je, incapable de détacher mon regard de son corps.

 

"Je... Vous me plaisez aussi... Beaucoup."

 

Et avant que je puisse avoir l'occasion de lui répondre, elle disparaît en fermant la porte derrière elle.

 

 

Jeudi 6

 

Après une nuit pauvre en sommeil mais pleine de pensées tendres pour la délicieuse Gwen, je me rends au lycée d'un pas rapide, motivé par la perspective de la revoir. Toutefois, il va me falloir attendre toute la journée car je n'ai sa classe qu'en dernière heure.

 

Lorsqu'enfin la sonnerie retentit pour annoncer l'instant magique, je me lève et je me mets à guetter son arrivée.

 

Enfin elle entre, vêtue d'un leggings noir et d'un haut blanc trés ample, dont la large encolure permet d'entrevoir les bretelles de son soutien-gorge blanc. Son visage d'ange est délicatement maquillé par une touche d'ombre à paupières et un léger gloss sur sa bouche délicate. Qu'elle est incroyable !

 

Nos regards se croisent et nous nous sourions. De nouveau mon coeur s'accelère.

 

Il me faut une grande concentration pour pouvoir faire mon cours sans me déconcentrer. D'autant plus que Gwendoline semble vouloir jouer avec moi. Dessous son pupitre, elle passe sa main sur sa cuisse qu'elle caresse, se penche discrètement en avant quand mon regard s'attarde sur elle. Je comprends la raison d'un haut aussi ouvert puisque lorsqu'elle s'incline, la naissance de ses seins généreux m'apparait.

Son petit jeu me tue... Son petit jeu m'excite.

 

La sonnerie de fin de journée retentit déjà.

 

Tous les élèves s'empressent de ranger leurs affaires et de quitter la salle. Tous sauf Gwendoline qui reste assise à sa place.

 

Nous voilà seuls.

 

Je me dirige vers la porte pour la fermer. Puis je me tourne vers le fruit de toutes mes tentations. Contrairement à toute l'heure de cours, elle me regarde sagement. Je devine même une teinte rose sur son visage. Elle semble intimidée. Mais certainement pas autant que moi. Pourtant je masque mes émotions.

 

"Mademoiselle Gwen..." dis-je simplement, avec un sourire qui se nourrit de sa nervosité apparente, tout en rejoignant mon bureau.

 

"Monsieur Legrand..." me répond-elle doucement.

 

D'un geste de la main, je lui fais signe d'approcher. Elle se lève et se dirige vers moi. Pour ma part, je reste immobile, attendant qu'elle soit suffisament proche. Dès qu'elle se trouve à un souffle, je la tire vers moi. J'enroule mon bras autour de sa taille et elle se plaque contre mon torse.

En me penchant à son oreille, je lui murmure :

 

"Tu es vraiment merveilleuse."

 

"Me... Merci Monsieur..." bagaye-t-elle.

 

"Emmanuel. Appelle moi Emmanuel." dis-je en remontant la main le long de son dos.

 

"D'accord Emmanuel..."

 

Je la sens trembler légèrement et pourtant elle se colle plus fortement à moi.

 

"Tu sembles avoir peur."

 

J'éprouve un peu de culpabilité, alors même que ma main dans son dos vient d'atteindre l'attache de son soutien-gorge.

 

"Ce n'est pas de la peur..."

 

Sa voix n'est qu'un souffle, et sa peau est parcourue par un frisson qui lui fait se hérisser les poils.

 

D'un geste, je fais sauter l'agraphe de son soutien-gorge.

 

"Eh bien, qu'est-ce donc ?"

 

Avec mon autre ma main, je lui saisis délicatement le menton pour avoir son visage face au mien, et pouvoir la regarder droit dans les yeux.

 

"Euh... un peu nerveuse... et..."

 

J'approche mon visage du sien. J'incline légèrement la tête et viens déposer un baiser juste à la naissance de son oreille.

 

"Et...?"

 

Ma bouche descend, effleurant son cou.

 

"Trés... excitée..." chuchote-t-elle.

 

Sans plus attendre, je plaque mes lèvres contre les siennes pour lui offrir le baiser le plus passionné qu'il m'est permis de donner. Un baiser qu'elle me rend avec la même intensité.

De temps à autre nous marquons une pause afin de reprendre notre souffle puis nos bouches se réunissent encore et encore.

 

Je la soulève alors du sol pour la placer sur mon bureau, en douceur. Sans plus attendre, elle déboutonne ma chemise alors que je lui retire son haut et son soutien-gorge.

 

Laissant libre cours à mon désir, je lui mordille l'épaule avant de venir me perdre sur sa poitrine. J'entreprends d'embrasser et de sucer son sein gauche, tout en laissant la satisfaction à une de mes mains de venir jouer avec le droit. Gwen se met à gémir et sa respiration devient plus forte. Ses doigts s'enfouissent dans ma chevelure dès l'instant où mes sucions deviennent plus intenses sur son mamelon.

 

Posant mes mains de chaque côté de sa taille étroite, je l'incite à s'allonger. Ma bouche délaisse ses seins et poursuit son périple sur son ventre.

Parvenu à la ceinture de son leggin, je me dirige vers son pubis que j'embrasse par dessus le tissus élastique, tout en caressant ses cuisses puis ses fesses. Chacun de mes baisers, chacune de mes caresses tendent à faire accroitre son désir.

 

Il ne faut pas longtemps pour que son entrejambe soit imbibée de son fluide le plus intime.

 

"Maintenant... Maintenant bébé!" me commande-t-elle.

 

"Sois patiente." dis-je, un sourire aux lèvres, tout en la fixant droit dans les yeux, aprés que mes doigts se soient mis en action à l'endroit même où le tissus dissimule sa fente.

 

"Je ne peux plus attendre, Monsieur..." me confie-t-elle.

 

Je plonge ma bouche à la base de son cou et je lui mords tendrement sa peau fine et douce. Un petit glapissement de plaisir et de légère douleur s'échappe de ma plus désirable élève.

 

"Oooh... Monsieur..."

 

"Ne t'ai-je pas demandé de m'appeler Emmanuel ?"

 

"Si... Monsieur..."

 

De nouveau je la mords. Elle gémit puis émet un petit rire.

 

"D'accord Emmanuel..."

 

Après quelques baisers passionnés, Gwendoline soulève son bassin et commence à retirer ses derniers vêtements. De peur qu'elle aille trop vite, je lui demande de me laisser faire. Une fois ses chausurres retirées, je fais descendre uniquement son leggin afin de satisfaire mon gout prononcé pour la vision des petites culottes.

 

La sienne est un mini shorty gris orné d'un petit noeud rose à l'avant. Le tissus de son sous-vêtement, par son aspect plus humide et plus foncé est l'un des plus net révélateur de l'excitation de ma belle amante.

 

Il est temps de repasser à l'action.

 

Aprés quelques baisers sur l'avant du shorty et entre ses cuisses pour me délecter de l'odeur envoutante de ce sexe caché, je dévie vers ses jambes.

Le contact de ma bouche sur la peau blanche de ses cuisses fait haleter légèrement ma petite Gwen.

 

Je me perds sur ses longues jambes, descendant jusque sur ses chevilles fines, ses pieds délicats. Puis j'entame une dernière approche vers son sexe.

 

Je replace ma main sur l'emplacement de sa fente et reprends mes caresses pendant un instant par dessus son shorty.

La tête basculée en arrière, mon élève gémit de plus en plus.

Je juge le moment propice pour retirer ce dernier rempart à sa pudeur.

 

Un instant suffit pour que le shorty retrouve ses autres vêtements sur le sol.

 

La voilà nue sur mon bureau, dans ma salle de cours. Jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais cru une telle chose possible.

 

Sans patienter un instant de plus, je m'agenouille devant sa fente humide. Mes premiers effleurements vont sur les lèvres roses de son vagin. Un frisson lui parcourt le corps en un instant.

 

Vu sa réaction très positive aux légères morsures sur son cou, je reproduis le geste sur cette zone si sensible. Un "haan" de plaisir retentit. Son bassin se soulève.

 

Mes lèvres trouvent instinctivement le chemin vers son clitoris. Je m'active avec goumandise sur son bouton. Elle est si sensible et excitée que tout son corps se met à bouger sur le bureau.

 

"Continue!!!!" m'ordonne-t-elle.

 

Je relève le regard pour l'observer. Son visage pourpre est couvert de sueur. Une mèche de cheveux lui couvre la moitié du visage.

 

"Continue..." insiste-t-elle, en se redressant.

 

 

Me voilà de nouveau la bouche sur son sexe. Je laisse ma langue tourbillonner sur sa chatte, en léchant chaque centimètre avec avidité. Gwen se dandine d'une façon pour le moins suggestive. Ses hanches se soulèvent, ses reins se cambrent.

Ma langue, qui vient de trouver refuge à l'entrée de son vagin, laisse rapidement la place à deux de mes doigts longs et relativement fins. Je les active de plus en plus vite, provoquant un son humide. Sans parler de ses gémissements, devenus de petits cris de plaisir.

Tant d'encouragements sonores m'incite à lui en donner plus encore. Et pendant que mes doigts poursuivent leurs mouvements, ma bouche et ma langue s'associent à cette quête du plaisir en "dévorant" son clitoris.

 

Je peux sentir les muscles de son sexe se resserrer sur mes phalanges détrempées de cyprine.

 

" Oui bébé, vas-y !!! Laisse toi aller..."

 

Ses mains m'agrippent lorsque, sous l'effet de l'orgasme, son corps se libère de cette exquise tension.

 

Je retire mes doigts mouillés de sa vulve pour les porter à ma bouche, puis je récolte son liquide intime sur les lèvres délicates de son sexe avec de rapides coups de langues.

 

Lentement, ensuite, je fais cheminer ma bouche vers le haut de son corps. Son oreille est mon ultime escale.

 

"Tu es vraiment sublime." dis-je dans un murmure qui se veut tendre.

 

Gwendoline halète encore un peu. Son visage laisse transparaître des signes évidents de fatigue. Même si tout mon être désire poursuivre notre petit jeu, je comprends que je n'aurai sans doute rien de plus aujourd'hui. Mais je m'en contente largement. J'ai pu profiter de la nudité de celle qui est la source d'une passion intense, je lui ai proccuré un orgasme voluptueux... Cela suffit à mon bonheur.

 

Gwen descend du bureau. Et, tout en me jetant un regard plein de luxure, elle m'attire vers elle pour plaquer sa bouche contre la mienne.

Et lorsque ses mains entreprennent de déboutonner mon pantalon, je comprends que j'ai eu tort.

 

Elle s'agenouille alors devant moi et fait descendre mon pantalon. La bosse révélatrice de mon désir la fait sourire. De sa main délicate, elle se met à caresser mon sexe par dessus le tissus de mon boxer. Puis elle l'embrasse.

Même derrière ce voile qui sépare les deux parties de nos anatomies, je savoure la douceur de ses baisers et de ses gestes.

 

Avec envie, je la regarde descendre mon boxer et le lancer avec mon pantalon sur le tas que forment ses propres vêtements.

 

Gwendoline embrasse mon engin dressé, puis, sans plus de cérémonie, elle l'introduit dans sa bouche. D'un coup de rein, j'accompagne son geste, afin que mon sexe entre le plus profondément possible.

Elle accepte sans se plaindre. Elle lève même son regard d'ange avant de commencer à me pomper avec vigueur, tout en émettant des sons obscenes.

 

"Jamais je ne t'aurais cru aussi chaude..."

 

Sa langue experte se déplace habilement autour de ma queue. Est-ce avec ce crétin de Tristan qu'elle a appris à sucer aussi goulument? Une immense vague de jalousie me submerge.

Je chasse cette pensée aussi vite que possible pour ne pas ternir le plaisir que m'offre sa bouche.

 

Au fur et à mesure que l'explosion se fait plus proche, je me mets à faire coulisser mon sexe, lui "baisant" la bouche autant qu'elle me suce.

 

"Oh continue bébé!.."

 

Mes paroles jaillissent comme un cri. Pour accentuer mon plaisir, déjà intense, elle se met à me mordiller le sexe tout doucement avant de se remettre à le sucer. Douce vengeance. Deux fois, peut-être trois, elle reproduit son petit jeu.

 

Incapable d'endurer plus longtemps un tel traitement, je laisse mon sperme se répandre et remplir sa bouche.

Sans protester, elle tente d'avaler ce qu'elle peut, laissant le reste s'écouler, avec de la salive, de la commissure de ses lèvres jusqu'à son menton, achevant son parcours sur sa poitrine.

D'un simple geste de ses doigts sur ses seins, elle récupère autant de ce mélange possible, puis le porte à sa bouche. Tout cela est accompagnée d'un regard provocateur

 

Je la saisis par un poignet et la force à se lever. Je me dirige vers mon fauteuil en cuir, tout en l'entraînant avec moi. Je m'y installe.

Gwen prend place à mes pieds. Et aprés que je lui en ai donné l'ordre, et prend mon sexe dans sa main afin d'accélérer la renaissance de ma vigueur.

 

Il n'est pas véritablement dans ma nature d'être aussi brusque et directif avec les femmes qui partagent avec moi un moment charnel. Mais le petit manège de Gwendoline me semble propice à tenter quelque chose de la sorte. Et vu son sourire, elle ne semble guère choquée.

 

Mon sexe, à présent, a retrouvé sa taille maximum. D'un " Debout!", j'ordonne à mon élève de se lever. Elle obéit. Quand je lui prends la taille pour l'approcher de moi, elle oppose un début de résistance.

 

Suis-je allé trop loin?

 

Non!

 

Son sourire, qu'elle tente en vain de dissimuler, me redonne confiance.

Je raffermis la pression de mes mains sur ses hanches, et je l'attire sans ménagement vers moi. Elle place d'elle même ses jambes de part et d'autre des miennes. La voila debout, les jambes  écartées juste au dessus de mon bassin et de ma queue dressée.

Je tente de la faire s'asseoir sur moi. De nouveau elle résiste.

 

"Allez Gwen, tu dois m'obéir. Je suis ton prof, tu dois faire tout ce que je t'ordonne." dis-je en la saisissant à bras-le-corps.

 

D'un geste brusque, ma jeune amante vient prendre place sur moi, guidant elle même mon sexe dans le sien. Mon engin prend alors place dans son vagin serré et humide. Gwen marque un temps d'arrêt puis tout doucement, pour commencer, elle se décide a ondulé son bassin.

 

Ses avants bras se posent sur mes épaules. Mes mains viennent saisir ses fesses.

Petit à petit, Gwen imprime des mouvements plus amples. Ses fesses se soulèvent et se rabaissent avec plus de force, tout un produisant un petit claquement à chaque contact.

Les beaux seins fermes de ma merveilleuse partenaire rebondissent à chaque mouvement. Je veux en saisir un téton mais Gwendoline dévie ma bouche pour venir y plaquer la sienne.

 

Par ce baiser, ses gémissements se retrouvent un peu étouffés. Mais ils emplissent encore suffisament la salle de cours au paroxisme de notre plaisir.

 

Lorsque ma chérie délaisse ma bouche, c'est pour se rapprocher de mon oreille. Dans un souffle, elle m'annonce qu'elle va jouir. Puis elle se laisse emporter par le plaisir. Je la suis presque aussitôt.

 

Repus de plaisir, nos corps se détendent. Gwen vient poser sa tête sur mon épaule.

 

"Tu es tellement..."

 

Les mots me manquent. Mais c'est elle qui trouvent ceux qui sont les plus adaptés à cet instant:

 

"Je t'aime."

 

 

Par intales
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:04

Je me mets à genoux, ma tête à la hauteur du pubis de Laure. Je peux sentir le parfum envoutant de son intimité. Je lui écarte plus largement les jambes et j'approche ma bouche. Depuis que j'ai une vie sexuelle active, j'ai toujours adoré passer ma langue sur le sexe de mes partenaires. Pour moi, le cunni est un indispensable moment de partage. Et à cet instant, je meurs d'envie de connaître le goût de ma Laure.

 

- Ooh Mathieu, non ! Je dois reprendre des forces, ça m'a épuisé.

 

Mais je ne tiens pas compte de ce qu'elle dit. Non pas parce que je me moque de sa demande, mais parce que, visiblement, ma "presque soeur" a besoin de découvrir l'étendue de ses capacités au plaisir. Dans un premier temps, je passe ma langue sur ses lèvres intimes pour me délecter de son fluide du désir. Puis avec deux doigts, je m'offre un accès vers son clitoris. Au contact de la pointe de ma langue sur son bouton proéminent, Laure laisse échapper un "haaan" dés plus sonores. Au fur et à mesure des différentes caresses, des mordillements et des succions sur son clito, elle se tord de plaisir sur le canapé. Elle plaque sa chatte contre ma bouche. Plus question pour elle de reprendre des forces.

Laure est elle très sensible au plaisir, ou bien est ce l'accumulation d'années d'attente ? En tout cas, elle jouit une seconde fois lorsque j'accélère le rythme de ma langue et la pression de ma bouche.

 

- Je... vais... encore... halète-t-elle, en soulevant son bassin.

 

Son corps se raidit et frémit lorsqu'un orgasme ravageur la traverse.

 

Quand la tension se relâche, je viens déposer ma bouche, maculée de mouille, sur la sienne. Nous partageons un long baiser parfumé à la cyprine. À la fin de ce bisou, Laure me confie qu'elle n'avait jamais imaginé que cela puisse être aussi intense.

 

- Et c'est pas fin i! lui dis-je en souriant.

 

Je me relève et me débarrasse de mon pantalon et de mon boxer. Mon sexe est fièrement tendu, prêt à passer enfin à l'action. Mon amie de toujours regarde intensément mon engin. Et après un instant de réflexion, elle se lève et vient trouver refuge entre mes bras, un peu nerveuse.

 

- Je... ne suis pas certaine... d'être prête à aller jusque là.

- Ah... Écoute, ce n'est pas grave mon coeur. J'attendrai. On a tout notre temps.

 

Laure retrouve le sourire.

 

- Tu es sur ?

- Bah oui ! Je ne vais pas te forcer à faire ça si tu me dis que tu n'es pas prête. Un mec doit respecter sa petite amie. Surtout pour ce genre de chose.

 

Ma petite amie ? Ai-je vraiment dit ça ? Cela m'est venu tellement facilement. Sans y réfléchir. À en juger par l'air surpris de Laure, elle ne s'attendait vraisemblablement pas à ce genre de déclaration. Mais, reprenant de l'assurance, elle m'adresse un beau sourire tout en clignant de l'oeil.

 

- Toutefois, je ne vais quand même pas te laisser dans cet état...

 

Joignant le geste à la parole, ses doigts se posent sur mon sexe dressé et l'entourent avec douceur. Lentement, elle embrasse mon cou, mon torse et mon ventre. À genoux devant moi, Laure porte sans attendre mon gland à sa bouche. Un peu hésitante, elle entreprend de me pomper. Ce qu'elle ne possède pas en savoir faire et en expérience, elle le compense par son enthousiasme. Sa langue, ses lèvres et ses mains me procurent un plaisir d'une grande sensualité.

Si on m'avait dit, il y a encore quelques jours, que ma Laure, à moitié nue, pratiquerait sur moi la plus délicieuse fellation qui soit, jamais je ne l'aurais cru. Et pourtant, à cet instant même, mon sexe entre et sort de la bouche de mon amie la plus proche.

 

Lorsque par instant Laure fait sortir ma queue de cet antre chaud et humide, elle ne peut s'empêcher de sourire. Non seulement elle me fait du bien, mais en plus elle s'éclate ! Que demander de plus ?

 

Quand je sens mon plaisir s'intensifier et mon orgasme proche, je me retire de sa bouche. Avec énergie, je me masturbe devant ma "presque soeur". Un premier jet de sperme jaillit et termine sa course sur ses seins. Le plaisir est grand, et se propage dans tout mon corps. Quel pied ! Quel bonheur !

Laure prend elle même l'initiative de replacer mon sexe dans sa bouche afin d'y recueillir les dernières gouttes de ma semence.

 

Le corps repu, le coeur léger et l'âme joyeuse, nous cessons là nos tendres ébats. Laure me demande la permission de prendre une douche.

À son retour, elle revient directement entre mes bras.

 

- Que nous arrive-t-il Matt ?

- Ce que tout le monde avait vu avant nous et nous prédisait: nous allons finir ensemble...

- Quelle jolie fin alors...

 

Nous ne pouvons nous retenir de rire. Comme deux gamins qui viennent de réussir un mauvais coup sans se faire prendre. Collés l'un à l'autre durant de longues minutes, nous nous embrassons sans jamais nous en lasser.

Pourtant ma chérie finit par stopper ce doux moment.

 

- Il faut que je parte. Je dois aller en ville cet après midi - m'explique-t-elle.

- Tu reviens ce soir ?

- J'aimerai vraiment, mais je fais du babysitting ce soir.

- Alors demain soir ? Mes parents partent trois jours à Paris pour un congrès.

- Si tu veux. Passe me prendre à la maison demain soir, car c'est un peu compliqué avec ma mère en ce moment. Mais si c'est toi qui vient me chercher, elle ne s'y opposera pas.

 

 

Le lendemain, à l'heure convenue, je me présente chez les parents de Laure.

 

- Ah Mathieu ! Entre donc.

 

L'accueil du père de ma petite amie est dès plus chaleureux. Il faut dire qu'il a toujours rêvé d'avoir un fils. Mais puisque "Mère-Nature" lui a refusé ce cadeau, il compense un peu ce manque avec moi. C'est de lui d'ailleurs que me vient mon amour du rugby.

Je salue également Anne, la mère de Laure. Et aussi mon amie, qui joue l'étonnement de me voir avec talent. Pour le moment nous nous sommes mis d'accord pour garder notre idylle secrète.

Deux ou trois phrases pour parler du beau temps, puis je demande enfin aux parents de ma chérie si celle ci peut venir dormir à la maison. Sans surprise, ils acceptent. Laure part donc préparer ses affaires pour la nuit.

Anne en profite pour m'interroger.

 

- Tu connais Laure depuis toujours, tu es son meilleur ami. Ne trouves tu pas que notre fille a changé ces derniers jours ?

- Non, pas particulièrement.

- Ah... Mais pourtant... Je lui trouve un air bizarre. Elle est toujours dans la lune, perdue dans ses pensées. Je l'ai même surprise plusieurs fois en train de sourire toute seule dans son coin. Elle ne lit quasiment plus...

- Ne t'inquiète donc pas ma chérie, lui rétorque son mari. Elle est simplement heureuse d'avoir eu son bac. Laisse la donc décompresser.

- Non non non ! Je connais ma fille. Je parierai qu'il y a un garçon là dessous. Heureusement je lui ai fait prendre la pilule !..

 

Mais déjà Laure réapparaît. Nous saluons ses parents et nous regagnons mon domicile. Durant les quelques encablures qui séparent nos deux maisons, je l'informe des doutes de sa mère.

 

- Si nous ne rendons pas notre relation officielle rapidement, elle va surement m'emmener voir un prêtre pour me faire exorciser.

 

Le début de la soirée se déroule de la façon la plus romantique qui soit : longue séance de bisous, allongés sur le canapé, diner en tête à tête sur la terrasse (préparé par mes soins). Tout le temps les yeux de Laure ne cessent de briller. Je la connais suffisamment pour savoir qu'elle est heureuse. Tout comme je le suis.

 

- J'ai l'impression de rêver... me confie-t-elle en venant se blottir entre mes bras.

 

Puis rapprochant sa bouche de mon oreille, elle me murmure:

 

- Je veux que tu fasses de moi une femme, ce soir !

- Mais... mais hier tu m'as dit que tu n'étais pas encore prête.

- J'avais peur. Je te connais depuis si longtemps. Tu as couché avec tellement de filles dont tu n'étais pas amoureux. Je voulais être sûre que je ne serai pas une parmi les autres.

- Tu n'as jamais été "parmi les autres". Tu as toujours été au dessus. À des années lumières au dessus. J'ai été tellement aveugle depuis toujours. J'ai l'impression de n'ouvrir les yeux que maintenant !Quel temps perdu...

- Non Mathieu ! Nous avons avancé à notre rythme, et nous avons enfin trouvé la bonne route pour nous deux.

 

Je me sens ému comme jamais. Nous cessons de parler pour nous embrasser. Je suis heureux. Vraiment heureux.

Prenant ma petite amie par la main, je la conduis dans ma chambre. L'espace d'un instant, je retrouve la fille timide que j'ai toujours connu. Mais je comprend les raisons de son manque d'assurance. C'est donc à moi de la rassurer par ma douceur.

Laissant mes yeux se perdre dans les siens, je passe un bras autour de sa taille.

 

- Je pourrai me perdre dans ton regard ! lui dis-je.

- J'aimerai plutôt que tu restes avec moi au lieu de te perdre.

 

Je m'assieds sur le lit, et installe Laure sur mes genoux. Nos langues se rejoignent immédiatement pour danser l'une contre l'autre. Tendres moments magiques d'un amour naissant.

Je sens les mains de ma chérie se balader sur mon dos et venir chercher un passage pour s'insinuer sous ma chemise. Je l'étreins davantage contre moi. Je perçois la chaleur incandescente de son corps. Petit à petit, il me semble que sa réserve s'estompe. Elle ose même déboutonner ma chemise. J'en profite pour faire glisser les bretelles de sa robe d'été.

D'une main, je lui écarte les cheveux, qu'elle porte détachés, pour l'embrasser dans le cou, tandis que l'autre main fait glisser la fermeture éclair de sa robe. La gravité aidant, celle ci tombe d'elle même jusqu'à la taille.

Laure ne porte pas de soutien-gorge ce soir. Ses seins voluptueux sont donc directement accessibles. Tout en lui mordillant et lui baisant la base du cou, je presse délicatement un sein de la paume de ma main.

À son tour, elle continue de me dévêtir. Ma chemise est ôtée et bientôt ma ceinture est débouclée. Ma petite amie se lève un instant. Sa robe, cette fois, tombe à ses pieds. La voilà uniquement vêtue d'une ravissante culotte en soie et dentelle blanche. Laure m'invite à me lever également. Mon pantalon suit le même chemin que sa robe. Sans attendre, celle que je considérais comme ma soeur il y a peu, s'agenouille devant moi et fait descendre également mon boxer.

Je la regarde avec une fascination silencieuse. Sa bouche s'étire pour former un sourire gourmand. Sans chercher à attendre plus longtemps, elle enveloppe mon sexe de ses lèvres douces. Puis elle ferme les yeux tout en faisant glisser lentement ses lippes, couleur cerise, sur toute la longueur. Massant mon engin avec sa langue. Venant presser légèrement mes testicules de ses doigts fins. La voir me sucer ainsi ne fait qu'accroître mon plaisir.

Elle me garde quelques minutes dans sa bouche, puis se redresse pour m'embrasser. J'en profite pour placer une main entre ses jambes.

 

- Haaan... geint-elle, quand, d'un doigt, j'effleure son clitoris par dessus sa petite culotte déjà trempée.

 

Je la bascule délicatement sur le lit. Nos embrassades ne cessent guère. Mutuellement, nous parcourons nos corps. Enlacés si intiment, je sens ses mamelons durs appuyer contre mon torse.

Comme quelques jours auparavant dans la piscine, je viens faire une légère pression contre son sexe avec le haut de ma cuisse. D'elle même, Laure se dandine pour faire frotter sa vulve. Même nos baisers ne parviennent plus à étouffer ses premiers râles de plaisir. Elle décide de m'associer encore plus à son plaisir en emprisonnant mon sexe dressé dans sa main. Le contact de sa douce main sur ma queue accroît mon envie d'elle.

 

Il est temps pour moi de prendre le contrôle des événements. Mes lèvres délaissent ses baisers enivrants pour tracer leur chemin sur ce corps tant désiré, pour s'attarder sur ses tétons durcis. Je les pince délicatement entre mes dents. Je le suce avec envie. Connaissant à présent sa grande sensibilité sur cette partie de son anatomie, je m'y attarde bien volontiers, pendant quelques instants. Résistant même aux pressions qu'exercent ses mains sur mes épaules pour que je descende plus bas.

Bien évidemment je sais ce qu'elle désire. Mais je veux prendre mon temps. Et quand je décide de me rapprocher de sa vulve, je le fais de ma propre initiative. Elle écarte plus largement les jambes quand, après lui avoir retiré sa culotte, ma bouche se pose sur son pubis. Toutefois je veux faire accroître son désir sans en venir directement au vif du sujet. Ainsi, après son pubis, se sont ses cuisses qui sont l'objet de mes baisers. Tout en prenant soin de ne pas entrer en contact avec son sexe.

 

- S'il te plait ! Je n'en peux plus... j'ai besoin de sentir ta langue !me supplie-t-elle.

 

Elle gémit lorsque ma bouche s'approche de sa chatte. Je souffle doucement sur ses petites lèvres. Son clitoris, parfaitement visible, est tout brillant d'humidité. C'est lui qui reçoit mon premier baiser.

 

- Hmm... gémit-elle en soulevant son bas-ventre.

 

Mais je persiste à ne lui adresser que de légers bisous à divers endroits de son sexe. Comme s'il ne s'agissait que de caresses aussi délicates qu'un battement d'aile de papillon. Je sais que ma Laure endure une douce torture mais je veux la conduire au maximum de son envie. Je m'aventure jusqu'à son anneau rose, dissimulé entre ses fesses, avant de regagner son sexe.

Tout le corps de mon amoureuse semble ultrasensible. Je crois que je l'ai faite patienter assez longtemps. Elle est en droit de recevoir ce qu'elle attend.

Je lui léche alors la fente de bas en haut, collectant sa mouille délicieusement parfumée et plaquant ma langue aussi profondément que possible. Presque aussitôt, elle appuie son Mont-de-Vénus contre ma bouche. Sa respiration est saccadée. Je sais que l'orgasme est tout proche. Je concentre mon jeu de langue sur son clitoris hyper-réceptif. Une poignée de secondes suffisent avant qu'elle jouisse bruyamment.

Je ne cesse de la lécher. Avec avidité et gourmandise, je me régale de cette cyprine qui ne semble pas vouloir arrêter de ruisseler.

 

Dès que je sens que les effets de son premier orgasme se sont estompés, je reprend son clitoris entre mes lèvres. Laure est surprise par la montée d'une nouvelle vague de plaisir intense.

 

- Oh non !!!! Laisse moi me reposer une minute, mon coeur... m'implore-t-elle, tout en essayant de reprendre son souffle.

 

Je lui adresse un sourire mi-charmeur mi-diabolique. Je sais que son petit bouton est au paroxysme de sa sensibilité. Chaque effleurement de ma langue la fait encore réagir. Je profite de la situation pour faire pénétrer deux doigts dans son vagin serré et vierge. Je les fais coulisser tout en m'accordant avec les caresses de ma langue. Laure est de nouveau aux portes de la jouissance.

Je me redresse et avance mon bassin entre ses jambes.

 

- Tu es prête ?

 

Elle hoche la tête pour me comprendre que oui. Son visage est rouge. Une fine pellicule de sueur recouvre son front. Son regard magnifique, lui, me touche droit au coeur car, à cet instant, ce n'est pas de la convoitise ou du désir que je vois. Non ! C'est de l'amour. L'Amour le plus pur et le plus sincère.

 

- Je t'aime !

 

Je ne peux me retenir de lui dire... Puis sans rien dire de plus, et sans quitter ses yeux du regard, je saisis mon sexe d'une main et lui caresse la fente avec mon gland. Laure se mord la lèvre et se cambre. Il est évident qu'elle n'en peut plus d'attendre.

Je pousse  alors l'extrémité de mon engin dans son vagin. Ma chérie halète et son corps se raidit. Avec un de mes pouces, je titille son clitoris afin d'accompagner l'entrée de ma queue. Celle-ci s'insinue entre les parois chaudes et moites. La respiration de Laure est lourde, ses yeux se sont fermés, comme pour se concentrer sur ses sensations. Je devine son hymen au bout de mon sexe. Je penche mon visage pour m'approcher du sien et lui demande, dans un murmure, de me regarder.

Quand ses yeux s'ouvrent et que son regard plein d'amour croise le mien, je pousse mon sexe en avant pour rompre le voile de sa virginité.

Elle me regarde la bouche grande ouverte. Je m'attends à l'entendre pousser un petit cri de douleur quand son hymen cède. Mais elle garde pour elle cette souffrance passagère.

Mon sexe la pénètre entièrement. Je patiente un instant pour que la douleur s'estompe.

 

- Tu vas bien mon amour ?

 

Une larme coule sur sa joue. Je l'essuie de mes lèvres en l'embrassant.

 

- Oui, je vais bien, me dit elle. Maintenant fais moi l'amour comme j'ai toujours rêvé que tu me le fasses.

 

Le défi est de taille, mais je me sens à la hauteur pour le relever. Je pistonne lentement son vagin incroyablement serré. Faisant entrer et sortir mon sexe. Je dois faire preuve d'une grande volonté pour ne pas me laisser aller et jouir en elle rapidement.

Tout en la pénétrant, je continue de lui caresser le clito. La douleur paraît avoir totalement quittée son corps, laissant place à de nouvelles sensations pour elle. Avec des mouvements de hanches, Laure accompagne même mes coups de reins. J'accélère le rythme. Mon amour gémit de nouveau. De plus en plus fort. Je sais, je sens qu'elle va bientôt être prise d'un nouvel orgasme. Je peux donc me donner entièrement pour jouir avec elle.

Dans les bras l'un de l'autre, nous lachons prise. Nos corps s'unissent dans un torrent de sensations fortes et tendres à la fois.

Les muscles du vagin de Laure finissent par se contracter. À chacun de mes coups de reins, je cherche à la pénétrer bien plus profondément encore, espérant lui procurer un maximum de plaisir.

Quand elle jouit, mon sexe se retrouve pris comme dans étau, en plus tendre. Son intimité semblant refuser de me libérer. Cela abat mes dernières forces pour me retenir et je répands mon sperme en elle. Un plaisir violent et amoureusement dévastateur.

 

Combien de fois ma petite amie a joui ce soir ? 3 fois ? 4 ? Je ne sais plus. Mais son visage porte les signes d'une grande fatigue. Je me couche à côté d'elle et la prend dans mes bras. Elle se blottit une dernière fois, et m'offre un ultime baiser avant de s'endormir.

 

Ma nuit est courte. Je la passe à regarder celle que j'aime.

 

 

Au matin, nous faisons encore l'amour. Laure semble ne jamais s'en lasser. Pour mon plus grand bonheur.

 

Puis vient le moment pour elle de rentrer. Je décide de la raccompagner. Nous trouvons ses parents devant leur maison. Son père passant la tondeuse, sa mère entretenant ses fleurs. Tous deux nous saluent de la main.

 

Sans en avoir parlé avec ma petite amie auparavant, je lui prend la main et l'attire contre moi pour lui déposer le plus tendre des baisers sur les lèvres. Du coin de l'oeil, je regarde ses parents échanger un regard incrédule.

 

- Mais... tente de dire ma chérie

 

Mais de nouveau je l'embrasse, unissant ma langue à la sienne.

 

- N'oublie pas ce que tu m'as dit hier au sujet de ta mère et de l'exorcisme... Autant t'éviter cette corvée. Les choses sont claires pour tout le monde maintenant.

 

Laure éclate de rire. Un rire charmeur. Le rire de ma "presque femme".

Par intales
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 00:03

En ce jour d'été typique du sud de la France, le thermomètre dépasse les 35°. Pas la moindre brise pour venir rafraîchir l'atmosphère. Seul à la maison, je m'apprête à passer une autre journée ennuyeuse devant ma console lorsque la sonnerie de mon portable retentit.

 

- Allô Matt' ? C'est Laure ! Ça ne te dérange pas si je passe te voir ?

 

Laure et moi sommes voisins, amis et bien plus que cela. Tous les deux, nous sommes enfants uniques, et depuis notre plus tendre enfance nous vivons presque comme frère et soeur.

Contrairement à moi, Laure est une fille studieuse, réservée. Sa vie est centrée sur ses études et ses livres, qu'elle dévore. Alors que pour ma part, je passe ma vie à m'amuser: soirée entre potes, console, filles et rugby. D'ailleurs cela se ressent sur ma scolarité puisque je viens tout juste d'avoir la moyenne au bac de français et de décrocher d'un cheveu mon passage en terminale, tandis que Laure, qui à 3 mois de moins que moi, a obtenu son bac S avec mention. Mais bon cela ne nous empêche pas d'être soudés tous les deux. Tellement soudés que tout le monde nous voit finir ensemble elle et moi.

Je dois reconnaître que cela ne me déplairait pas. Mais Laure semble totalement hermétique aux garçons. À vrai dire, si nous n'avions pas échangé un baiser lorsque nous avions minots (juste une fois, "pour rire"), je ne serai pas loin de me dire qu'aucun garçon ne s'est jamais approché d'elle. Pourtant Laure a vraiment tout pour plaire: une silhouette agréable, de jolis seins, des fesses musclées et bien formées, des mains et des bras fins. Son visage est charmant avec de grands yeux noirs, un petit nez et des cheveux "chocolat" (je ne comprendrai jamais le nom des couleurs que les filles donnent à leurs cheveux). Parfois, il me faut l'admettre, mon amie s'immisce dans certains de mes rêves érotiques, depuis longtemps déjà. Au début je lui racontais. Mais j'ai eu la sensation un jour que cela la mettait mal à l'aise. Alors j'ai gardé mes rêves pour moi.

Mais limiter la personnalité de Laure, ma "presque soeur", à son physique serait la rabaisser à n'être qu'un corps. Alors qu'elle est bien plus que ça. Comme je vous l'ai déjà dit, elle est intelligente et réservée. Mais elle est aussi pudique, drôle, ouverte d'esprit et toujours à l'écoute. Et surtout terriblement têtue. Peut-être cela vient-il de ses origines corses ?!

 

Cinq minutes après son appel, Laure sonne à ma porte. Je lui ouvre et la découvre le sourire aux lèvres, les cheveux attachés et vêtue d'une salopette-short et d'un débardeur.

Je l'invite à entrer, puis, tout en parlant de choses et d'autres, nous nous dirigeons vers le salon.

 

- Tu es certain que je ne te dérange pas? insiste-t-elle.

- Non non, j'avais rien de prévu aujourd'hui, dis-je pour la rassurer.

- En fait, je voulais profiter de votre piscine, m'explique-t-elle. Il fait tellement beau que j'aimerai entretenir mon bronzage et me rafraîchir avec quelques longueurs.

 

Je lui propose de faire comme chez elle, le temps pour moi d'aller enfiler un maillot et de chercher des draps de bain.

Lorsque je la retrouve, un instant plus tard, à proximité de la piscine, elle est en train d'installer deux transats, simplement couverte d'un magnifique bikini bleu.

 

- Je vais d'abord me faire bronzer un moment avant de me baigner.

 

Tout en essayant de rester discret, je jette quelques coups d'oeil sur son anatomie, pour le moins attirante.

Est-ce le fait de ne pas avoir eu de relation sexuelle depuis quelques semaines ? Toujours est-il que je sens pointer un début d'érection.

Je détourne le regard et tente de penser à autre chose. Mais en vain! Piquer une tête dans la piscine me fera sans doute le plus grand bien et calmera mes ardeurs.

À peine ai-je le temps de me redresser de dessus mon transat que Laure m'interpelle:

 

- Tu peux me mettre de la crème solaire sur le dos ?

 

Sa demande me stoppe net. Je me met à éprouver des sentiments coupables. De la gène car mon érection est clairement visible, et de la honte car je me sens coupable de ce désir soudain pour celle que je considère comme ma soeur. Si elle vient à s'en apercevoir, je risque de la vexer et peut-être m'en voudra-t-elle.

Pour le moment, allongée sur le ventre, les yeux fermés, elle ne semble pas être consciente de mon état de grande excitation.

 

Je saisis le tube de lotion solaire, puis après m'être assis sur ses jambes, je commence à lui en étaler sur les épaules et le dos.

Laure venant régulièrement se baigner à la maison, j'ai souvent eu l'occasion de lui faire ceci. Mais jamais ces gestes n'avaient eu une telle charge érotique à mes yeux. Le contact de sa peau sous mes doigts, habituellement si anodin, est aujourd'hui quelque chose de très sensuel. Involontairement, mes mains s'attardent sur ses reins, glissent le long de ses côtes, où j'effleure la naissance de ses seins. Mon regard s'accroche à son fessier, maudissant intérieurement le tissus qui m'empêche de voir son joli petit cul.

Avec tout ça, difficile de ne pas être excité !

 

- Hmm c'est bon pour le dos, me dit-elle, passe sur mes jambes aussi, s'il te plait.

 

Je change d'emplacement et je me mets à genoux à côté d'elle. Je lui recouvre chevilles et mollets de crème et remonte sur ses jambes. D'elle même Laure écarte les cuisses. En partant de l'arrière de ses genoux et grimpant en direction de son derrière, je sens mon désir palpiter dans tout mon corps. Parvenu juste sous ses fesses, mes doigts s'insinuent vers l'intérieur de ses cuisses.

Tout d'abord je me retiens de frôler son sexe qui n'est à quelques millimètres de ma main. Mais je finis par l'effleurer "malencontreusement" une première fois. Puis une deuxième. Laure ne proteste pas. Je m'enhardis davantage. Je laisse mes doigts passer contre son intimité, toujours sous le prétexte de lui recouvrir le haut des cuisses de lotion.

Le tissus bleu de son bikini semble devenir plus sombre. Comme s'il devenait... humide. Oh mon Dieu !!! Laure est en train de mouiller. Elle est excitée par l'action de mes mains ! Les idées les plus folles, les envies les plus coquines traversent mon esprit. J'oublie un instant qu'elle est mon amie de toujours, ma "presque soeur". À cet instant, elle est une jeune femme sensuelle et je suis un jeune homme qui la désire.

Mais elle se redresse brusquement.

 

- Allez ! Je vais me baigner ! me lance-t-elle, d'une voix mal assurée.

 

Immédiatement, elle plonge tête la première dans l'eau. Je lui emboite le pas.

Bien que la piscine ne soit pas immense, nous nageons chacun de notre côté. Pour ma part, cela me permet d'atténuer les effets de mon excitation.

Après quelques minutes, c'est Laure qui se rapproche de moi, et comme bien souvent, elle se met à m'éclabousser. C'est le signal habituel entre nous pour dire qu'elle a envie de chahuter avec moi. Nous nous mettons à nous poursuivre, à nous sauter dessus, à nous faire couler. Mon amie rit aux éclats.

À un moment, elle finit par tenter de me fuir. Je la rattrape et la bloque dans un angle de la piscine. Nos corps se retrouvent l'un contre l'autre, sa poitrine contre mon torse.

 

- Alors Mademoiselle ?! Je crois que vous ne pouvez plus vous échapper.

- Et qui te dit que j'ai envie de m'échapper ?

 

Mes bras relachent leur emprise. Mes mains descendent presque inconsciemment sur son petit cul galbé. Laure respire de plus en plus vite. Si elle ne prononce aucun mot, ses yeux parlent pour elle. Et ils me disent de continuer.

Je glisse ma main dans son bikini pour lui saisir une fesse. Pour toucher sa peau nue à cet endroit interdit. Enfin ! En même temps, je la sens me faire la même chose, mettant, pour sa part, ses deux mains à l'arrière de mon maillot. Elle écarte légèrement les jambes quand je tente d'y faire glisser une des miennes. Le haut de ma jambe se retrouve à faire pression sur son sexe. De sa propre initiative, elle effectue de petits mouvements de bassin pour faire frotter sa vulve contre moi.

Nos regards restent fixés l'un à l'autre. Semblant se défier. Et même lorsque je me décide à poser mon autre main sur un sein, elle ne baisse pas les yeux. Je lui dégage la poitrine. Elle frémit de plaisir quand mes doigts caressent son mamelon. Pour ne pas être en reste, elle passe une main entre nos deux corps et vient saisir mon sexe tendu. Le simple contact de ses doigts sur ma queue dure est presque suffisant pour me faire jouir.

 

- Laure...

 

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres viennent se poser sur ma bouche. Cette fois, il ne s'agit plus d'un baiser entre ados en quête de découverte, encore moins un baiser entre amis. Non, il y a dans ce baiser un énorme désir... physique.

 

À cet instant, une voiture s'arrête non loin de ma maison et les voix de plusieurs de mes camarades du rugby se font entendre. Dans la précipitation, Laure et moi nous détachons l'un de l'autre. Et pendant qu'elle se sèche et se rhabille, je vais ouvrir à mes amis.

 

- Je dois rentrer... me dit elle en m'entraînant à part.

 

Je la raccompagne jusqu'à la porte, tentant de la convaincre de rester.

 

- Non, il est préférable que je m'en aille.

- Reste, s'il te plait...

- Mathieu, je...

 

Ses mots s'éteignent. Laure s'approche une dernière fois pour m'offrir un nouveau baiser tendre. Puis elle part, me lançant:

 

- Ne t'inquiète pas! Je reviendrai...

 

Je la regarde rentrer chez elle, incrédule devant ce qui vient de nous arriver, et pressé de la revoir.

 

 

Deux jours se sont écoulés depuis que Laure est venue à la maison. Et depuis, plus de nouvelles. Plusieurs fois je me suis demandé si c'était à moi de l'appeler ou bien si je devais attendre qu'elle fasse le premier pas. Cette situation étant nouvelle pour nous deux, je perds tous mes repères avec elle. Et ma plus grande angoisse est de détruire ce lien qui nous unit depuis l'enfance. Mais tout ce que nous avons fait, était-ce un coup de chaleur ? Une "aventure" sans conséquence? Ou  bien était-ce quelque chose de bien plus sérieux?

 

Et puis finalement, au matin du 3ème jour, alors que je suis encore en train de trainer dans mon lit, Laure me téléphone.

 

- Salut Matt, t'es chez toi ?

- Oui, je viens de me réveiller.

- Je peux passer te voir ?

- Bien sur, tu es toujours la bienvenue...

- Ok ! Dans une demie heure, ça te va ?

- Pas de problème, je t'attends.

- Bisous, à tout à l'heure.

 

En raccrochant, je sens mon coeur battre la chamade, heureux de la perspective de la revoir enfin. Sans attendre, je saute de mon lit et range ma chambre vite fait avant de prendre une douche.

Tout juste le temps de finir que Laure est déjà là.

 

En ouvrant la porte, j'ai le souffle coupé: mon amie, jeune vierge innocente, s'est métamorphosée en une jeune femme hyper sexy. Les cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval, le visage délicatement maquillé, habillée d'un bustier blanc qui met son bronzage et sa poitrine en valeur et portant une jolie petite jupe qui lui arrive à mi-cuisse.

Rien de tel pour me mettre les sens en éveil et le sang en ébullition. Le désir que j'ai éprouvé 3 jours plus tôt sur le bord de la piscine refait instantanément surface.

 

- Tu ne me fais pas entrer ? me demande-t-elle en souriant.

- Oh si si... Excuse moi ! Après toi.

 

Laure prend la direction du salon. Je la suis, sans parvenir à détacher mon regard de son joli postérieur qui se balance de droite à gauche avec une grâce et une élégance que je n'ai jamais constaté auparavant.

Mais qu'ai je fait durant des années pour ne pas voir tout le charme qui se dégage de ma "presque soeur" ? Pendant des lustres, j'ai cherché la fille parfaite, alors qu'elle se trouve sous mes yeux depuis toujours.

 

- Tu veux boire quelque chose ? Mes parents on fait le plein du réfrigérateur hier. Il y a surement tout ce que tu veux.

- Un jus d'orange alors, me répond-elle en prenant place sur le canapé d'angle.

 

Je lui amène sa boisson puis je m'installe sur le canapé à mon tour, sur la partie opposée. Pendant que nous buvons, aucun de nous deux n'adresse le moindre mot. En ce qui me concerne, je suis bien trop occupé à promener mon regard sur ses jambes et à remonter aussi haut que possible sous sa jupe. Lorsque Laure décroise les jambes, je me retrouve avec une vue directe sur sa petite culotte blanche, toute simple. Dieu sait que dans ma jeune vie de "coureur de jupon" j'en ai vu des culottes, des strings, des shortys, des boxers et autres dessous. Mais jamais cela ne m'a mis dans un tel état d'excitation.

Lorsque je relève les yeux pour regarder ma meilleure amie dans les yeux, celle ci affiche un délicieux sourire. Nul doute à avoir: elle sait que je scrute son intimité. Elle sait qu'elle m'excite. Elle sait à présent que je la regarde comme une jeune femme désirable. Et cela ne semble la déranger en aucune façon. D'ailleurs ne serait-elle pas en train d'observer également mon entre-jambe ? Mon érection est-elle si visible ?

 

- Tu n'as plus de t-shirt dans tes affaires ? me questionne Laure, d'un ton moqueur.

 

Je baisse les yeux et constate que, dans ma précipitation, je n'ai pas fini de m'habiller comme il faut.

 

- Oh... Excuse moi. Je vais en mettre un.

 

Je me lève. Mais avant d'avoir pu faire plus de deux pas, Laure me saisit le bras et me fait assoir à côté d'elle.

 

- Ne t'inquiète pas. Ça ne me dérange pas du tout. Bien au contraire même. Tu ne te demandes pas pourquoi je suis venue te voir ?

- Pour parler de l'autre jour ?

- Oui, entre autres. J'espérai qu'on pourrait avoir une petite conversation.

 

Une conversation ? Ok ! Mais que dois je lui dire ? Qu'après trois jours, j'ai toujours autant envie d'elle ? Que je ne la vois plus en amie mais davantage en petite amie potentielle ? Que de la voir se mordiller la lèvre inférieure me fait littéralement craquer ?

Devant mon silence, Laure prend les devants.

 

- Ne t'en fais pas...

 

Puis après avoir posé son verre, elle saisit mes deux mains entre les siennes. Elle tremble un peu.

 

- Tu sais, je ne regrette absolument rien de ce qui s'est passé. Que ce soit notre baiser ou... le reste. J'en avais tellement envie.

- Cela fait longtemps ? Je veux dire depuis quand as tu envie de ça, de moi ?

- Depuis trop longtemps pour que je m'en souvienne. Depuis toujours peut-être. Je crois que... je... t'aime.

- Redis le moi !

- Je t'aime Mathieu.

- Je crois que moi aussi. Tout comme j'aime la manière dont tes yeux me fixent en ce moment. J'aime tes cheveux quand ils sont attachés comme maintenant. J'aime ton sourire. J'aime te voir rougir comme tu le fais là. J'aime ton décolleté aussi...

 

Laure explose de rire.

 

- Rooh mais t'es nul !

- J'aime ton rire. J'aime le goût de tes lèvres.

 

 

Sans plus attendre je pose ma bouche sur la sienne, et une main sur la chair nue de sa jambe. Notre baiser est tendre et voluptueux. Nos langues se cherchent, se trouvent puis se mélangent. Un baiser d'une exquise longueur.

Je me hasarde à remonter mes doigts sous l'ourlet de sa jupe.

 

- J'aime aussi tes baisers. J'ai envie de t'embrasser encore et encore.

 

Nos lèvres se frôlent, s'éloignent puis se trouvent à nouveau. Ce petit jeu allume un gigantesque brasier en moi, dont le foyer principal réside dans mon coeur. Je me consume de désir et d'amour. Laure me serre entre ses bras et cesse toute retenue. Dix fois, cent fois, mille fois nos langues s'entremêlent.

Mon amie me reprend une main et la guide vers son sein, que je presse avec convoitise. Elle laisse échapper un gémissement de plaisir. Je fais glisser son bustier pour libérer sa poitrine. Je délaisse alors sa bouche pour venir lui embrasser ses ravissants objets de désir. Je lui mordille le téton droit, je le suce et l'embrasse à n'en plus pouvoir.

Laure passe ses doigts dans mes cheveux, me plaque la tête contre ses seins.

 

- Oh Mathieu ! J'ai envie de toi. Tellement envie.

 

Ses paroles et sa voix sont le plus efficace des aphrodisiaques. Je reprend mon exploration sous sa jupe. Mais à présent il ne s'agit plus gestes timides et lents. Fini de lui effleurer la cuisse. Mes doigts vont chercher l'emplacement de sa fente. Sa culotte blanche est totalement imprégnée de cyprine. À travers le tissus humide, je la caresse, sans stopper mes jeux de bouches avec ses tétons dressés.

Ses gémissements sont de plus en plus forts.

 

- S'il te plait arrête de m'exciter ! Je veux tes doigts en moi !

 

Je ne vais tout de même pas lui refuser ça ?! Sa culotte blanche se retrouve immédiatement sur le sol. Sans plus attendre, je glisse deux doigts dans sa chatte vierge, jusqu'à ce que je rentre en contact avec son hymen. Je pourrai m'introduire plus profondément, mais je réserve la fin de son pucelage pour mon sexe.

Quelques vas et viens suffisent pour qu'elle m'agrippe entre ses bras. J'ai couché avec suffisamment de filles pour savoir qu'elle est sur le point d'atteindre le 7ème ciel.

Soudain, les muscles de son vagin se crispent sur mes doigts. Laure jouis avec force.

 

- Oh mon Dieu !!! Continue c est trop bon !

 

Je peux sentir son fluide couler sur mes doigts. Rarement j'ai vu une fille mouiller aussi abondamment.

Son moment de total jouissance achevé, Laure s'effondre sur le canapé, mes doigts toujours dans son vagin. Son regard est comme dans le vague. Mon amante semble ne plus savoir où elle se trouve.

 

- Merci... c'était trop... trop bon !

- Mais qui te dis que j'ai fini ?

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